Les suites de hits qui font pschitt !

Perso, j'aime bien Just An Illusion version Illusion. Je trouve que ça fait partie de ce qui passait le mieux en néo disco. Par contre, la suite, que je découvre, est largement moins bonne.
Ha et quand le titre Easy Love de Lady est sortie, je pensais que Lady (dont j'ignore toujours le vrai nom) était cette fameuse D.D. Klein, je lui trouvais un air de ressemblance d'après les clips. Surtout que les deux "tubes" sont produits par une compagnie italienne.

Ce Disco Blanc n'a rien à voir avec le titre éponyme qui jouait dans la catégorie des Disco Blu-like! Par contre, dans le Magic Summer, on retrouve le son de guitare utilisé dans le titre Call Me de Le Click.

SMR a écrit:Perso, j'aime bien Just An Illusion version Illusion. Je trouve que ça fait partie de ce qui passait le mieux en néo disco. Par contre, la suite, que je découvre, est largement moins bonne.
Ha et quand le titre Easy Love de Lady est sortie, je pensais que Lady (dont j'ignore toujours le vrai nom) était cette fameuse D.D. Klein, je lui trouvais un air de ressemblance d'après les clips. Surtout que les deux "tubes" sont produits par une compagnie italienne.

Lady, c'est Tania Dixon, qui avait écumé la scène dance depuis plusieurs années, assurant les shows en clubs de divers projets dont D-Mention.

Sinon, Illusion, je les mets plutôt dans le bas du panier du Neo Disco, par exemple dans Just An Illusion les "Héééé Hoooo Héééé Hoooo" dont on bouffait à tire-larigot depuis Hip Hop Hooray, j'avoue que c'était vraiment lours, je préférais 100 fois réécouter Imagination. Ceux qui s'en sont le mieux tirés en Neo Disco sont à mon goût ceux qui ont usé de moins de facilités évidentes.

Et bien vu Tibo pour l'emprunt à Call Me.

On reste en Italie cette fois-ci, avec un projet bien plus connu :


Un nom qui rappelle surtout l'année 1995, une année où les frères Visnadi accompagnés d'Alex Natale et de la chanteuse Shanie ont eu leurs seuls succès en France en clubs, avec évidement Don't Give Me Your Life et dans une moindre mesure Wrap Me Up à la toute fin de l'année. Ils en ont surtout vendu des cartons outre-Manche, avec Don't Give Me Your Life #2 des ventes singles et sa suite #17. Sans compter un paquet de remixes, dont justement les plus connus, datent aussi de 1995.

A partir de 1996 les producteurs s'étaient davantage consacrés à leur autre projet particulièrement vendeur, Livin' Joy, ce qui explique en partie leur discrétion cette année-là. A la fin de cette année (en 97 chez nous), ils avaient tenté de ressortir un de leurs premiers succès clubs européens en 94, Read My Lips, refait à la façon des hits ultérieurs. si en UK, ça le faisait encore, chez nous c'était déjà plus compliqué. Ce qui a été encore plus le cas du follow-up de 97 : Simple Things, à la carrière bien discrète.

En Italie, le groupe avait tenté et réussi un come back en 2000 avec U Gotta Be, remixé par les stars de l'époque, Eiffel 65, mais ce n'est pas arrivé jusqu'à nous. C'est le dernier single "original" du projet, qui a connu par la suite des remixes pour Don't Give Me Your Life ou de nouveau Read My Lips.

J'aime beaucoup Livin' Joy et pas du tout Alex Party. C'est grave, docteur?

J'ignorais que Lady était Tania Dixon. Pourtant je l'ai vue de près en club (enfin pas trop près hein!) et je n'ai jamais fait le rapprochement. En tout cas, très bon souvenir que son Show Me The Way, très puissant dans le style de Davinia. D'ailleurs l'intro de Show Me The Way a un petit quelque chose de l'intro de Play This Song des 2 Fabiola (les hortensias sur la vidéo, c'est mon côté fleur-bleue ).


Concernant Alex Party, j'ai toujours adoré le Wrap Me Up. Les deux premiers extraits que tu présentes Moratto restent bien dans leur style initial, j'achète. Par contre, par rapport aux deux derniers, j'adhère beaucoup moins. Et puis ce son à l'italienne, je ne peux plus!!

@ SMR: faites-vous une petite cure de Livin' Party et d'Alex Joy, ça rééquilibrera le tout

Oui, Show Me the Way se rapproche par son intro de celle de Play This Song, laquelle se rapprochait beaucoup de The Age Of Love. Tania Dixon a donné son image pour des showcases à différents projets club, y a qques mois j'ai appris qu'elle avait aussi fait D-Mention - You're No Good (prod DJ Bertrand).

Un peu de Dream Music cette fois-ci, ça faisait un bon moment !


Encore un projet connu pour un titre chez nous, Sky Plus, qui a bien bénéficié de la mode dream au printemps 96, mais demeurait très bien foutu.

Si le succès en France n'a donc concerné que ce seul titre, il y a au total 4 maxis et même un album à la discographie de ce projet italien de Daniele Maffei & Michele Generale (Smoke avec Smoke, la même année, c'était eux aussi !), tous sortis chez DBX Records, qui n'est autre que le label de Joe T. Vannelli qui avait déjà fait connaître Robert Miles.

Après Sky Plus, un autre titre était sorti en France à la fin 96 sans s'imposer, Heartage. C'est aussi le titre de l'album, sorti lui en 97. La même année, les deux ultimes maxis extraits ont été Angels Of Love et Poppy Fields, qui changeait de style. En bonus, je joins leur remix de Coming Home de Rozalla, aussi daté de 97.

Après cet intermède dreamesque, voici le dernier de la saison, avec comme par exemple Nightcrawlers ou Livin' Joy, un son qu'on a pu entendre en 94 avant son explosion totale en 95.


C'est encore un projet connu pour un seul titre, mais s'il figure dans ce topic c'est qu'il ne l'est pas resté, seul !

Le fameux I Luv U Baby est sorti au printemps 94, même qu'il s'appelait initialement et plus simplement I Love You Baby. Ce titre chanté par Everett Bradley n'était alors dispo qu'en deux versions, le Swing Mix et le No Swing Mix, il était alors sorti en France pour l'été, s'octroyant quelques diffusions radio notamment chez un certain Cocto.

Il ne manquait qu'un remix détonnant pour que ça prenne, et comme souvent à l'époque, c'est les Dancing Divaz qui étaient passés par là, résultat, 2eme des ventes en UK pendant l'été 95 et donc un joli succès dans tout le reste de l'Europe peu après.

Sous ce nom peu original de ... The Original se cachent deux vieilles connaissances, un plutôt du côté du deejaying et l'autre de la prod. Le DJ, c'est l'Italien Giuseppe Nuzzo, plus connu sous le nom de DJ Pippi, un de ceux qui ont fait d'Ibiza une destination à la mode avec sa résidence au mythique club "le Pacha".

L'autre, c'est Walter Taïeb, qu'on connaît mieux sous le nom d'Eddy Beatboxking, Rozlyne Clarke, Indra ou Beckie Bell lui ont valu leurs plus gros succès respectifs.

Les deux toujours avec Everett Bradley ont sorti un second et ultime single, passé inaperçu chez nous, mais tout de même classé #29 en Uk en novembre 95, ça s'appelait B 2 Gether (toujours cette manie de modifier les titres ! ) et toujours remixé par les Dancing Divaz.

En 96, les deux producteurs ont signé une nouvelle production, To Your Right, du nom de Virtualdisco où The Original est mentionné cette fois en featuring, on reconnaît la voix d'Everett, mais le titre n'a connu aucun succès, on n'a connu que des reloads du hit, tous dans les années 2000. Je vous rajoute par exemple celui de K-Klass en 2003...et celui de Rezonance Q pour ceux qui trouvent que ça va décidément pas assez vite tout ça !

En septembre, place à un artiste pas mal entendu en 93/94, d'ici là bonnes vacances !

C'est étonnant que le 3ème single ne se soit pas appelé 2 Ur Right !
Sur les trois titres, B 2 Gether a ma préférence.

Un petit hommage au programme de cette semaine...


Ces deux garçons qui n'étaient pas inspirés pour se choisir un nom de groupe, c'était deux français situés dans le nord de la France, Pascal Blach et Samy Deep, le chanteur aux cheveux longs. 1993 a été leur année vraiment fructueuse dans les clubs hexagonaux grâce au succès de leur reprise de I Won't Let You Down, qui venait pourtant après la reprise quasi-similaire de Jackie Moore, déjà elle aussi auréolée de succès. La suite était encore une reprise avec Just The Two Of Us, moins remarquée mais tout de même classée.

Le 1er titre inédit a été le suivant et c'est peut-être celui qui a été le plus entendu à l'époque entre l'été 93 et son pic de succès début 94, Don't You Know.

Entre temps était sorti What You Want, passé inaperçu, ce qui a aussi été le cas de tous les suivants. En 94, Calling For Affection, sorti initialement en tant qu' (excellent) single solo de Samy Deep, a vu son potentiel très limité avec l'apparition de nouvelles versions mises en avant qui étaient beaucoup moins tubesques. La même année sortait Love Is What We Need, une collaboration avec un projet nommé D-Vision, qui n'était pas celui qui nous a livré Funky 4 ans plus tard. Une tentative de résurrection a eu lieu en 97 avec l'ultime Have You Ever Seen The Rain, sans résultat.

Exit les Two Boys, mais pas leur collaboration : au début des années 2000, ils signaient dans un premier temps Megastore - Show Me et surtout le projet American French Machine, très apprécié sur une courte période.

Samy Deep nous a quittés récemment, qu'il repose en paix.

Ho purée, Don't You Know! 25 ans que je n'ai pas réécouté ce titre, le meilleur de leur discographie pour moi (bien supérieur à la reprise de Ph D).

Même sentiment pour moi. Par contre je l'ai réécouté il y a peu Une très bonne chose que tu évoques ce duo, aux interprétations bien sympathiques. Sympas les Calling For Affection et Love Is What You Need.
J'ignorais perso leur rapport avec American French Machine. Je trouvais le titre éponyme instrumental plus sympa que le follow-up Frenchy Lover qui n'était autre que le précédent affublé d'un vocal. Pour le coup, on pourrait les placer dans la rubrique foutage de gueule!!