Les suites de hits qui font pschitt !

Stevie H... L Marshall... Emmanuel G... JT Taylor... Rick Pier O Niel... G Squad... DJ Rien...

Il y a un lien évident! Mais je ne vois pas lequel...

Sinon, il a bien fait de se faire oublier après Myself. Parce que pour le reste, bah... y a rien là!

Des Espagnols pour ce mois-ci, même si on ne sait pas forcément qu'ils le sont !


Kadoc, c'est avant tout un gros carton club européen de la fin 95 début 96 : The Nighttrain, le fameux Train de Nuit, un titre qui avait même réussi à rentrer au Top 50 au printemps de cette même année 96, et à également bien se classer (#14) au classement singles outre-Manche, chose rare à l'époque pour un projet house espagnol. Et ce titre-là, on le doit à l'association de deux producteurs, l'un qui était l'un des plus fameux DJs house en Espagne dans les années 90 et 2000, Jesus Esteban aka DJ Chus d'une part ; et l'autre qui après a davantage pris son temps mais est devenu lui un des plus fameux DJs house en Espagne des années 2010 et 2020 : David Peñin Montilla aka David Penn !

Comme suite au tube samplant James Brown, ils avaient choisi de ressortir le titre d'avant, mais remixé, You Got To Be There, dont le vocal sample cette fois un titre club bien moins connu mais qui peut nous parler quand même : I'm Falling Too de Club House, le dernier single de ce projet avant l'arrivée de Carl Fanini.

On n'a réentendu parler de Kadoc que fin 97 (début 98 en France) avec leur second et ultime succès chez nous, d'ampleur moindre cependant que The Nighttrain. C'était Rock The Bells, un titre remixé par les alors omniprésents Sash!, qui leur prêtaient même pour l'occasion la voix de Encore Une Fois!, Sabine Ohmes.

Encore un titre en 98, Clap Your Hands, qui est une sorte d'autoplagiat et un dernier pour la route en 99, I Am A T-Bone avec Olav Basoski. Après, ils ont encore sorti des titres en commun (ou pas, d'ailleurs !) mais pas en utilisant le nom Kadoc, sauf pour republier à l'occasion des remlxes de The Nighttrain. David Penn ne s'en était par exemple pas privé en 2013.

J'oserai dire que tous ces titres sont de très bonne facture... Un groupe qui mérite d'être connu !

Ha oui, je ne connaissais pas Clap Your Hands... Ils se sont pas foulés sur ce coup!

Un projet qui avait marché très fort en Allemagne pour ce mois-ci, avec dans sa discographie un album et une bonne dizaine de maxis. Même si en France, on n'a entendu quasiment qu'un seul titre !


Et General Base, c'est originellement le projet d'un seul homme, Thomas Kukula, aka THK, DJ de Dûsseldorf. En Allemagne, ça marchait très fort dès 1993 avec le cover de Apache, puis Poison et l'album First. En France, on n'a vraiment retenu que le gros succès à l'automne 94 de Base Of Love, alias la 3eme partie de ce qu'était à l'origine le B-Side de Apache.

Ca s'est compliqué dès la suite, I See You au printemps 95 n'a pas pris du tout chez nous, et même en Allemagne le titre était quelque peu à la baisse, c'est surtout une nouvelle fois le B-Side Rhythm & Drums qui avait pu se faire remarquer là-bas. Mais le projet était bel et bien déclinant, un autre titre en 96 (Thank U For Your Love) et un ultime en 97 (On & On) et plus rien d'inédit pour General Base. Thomas Kukula était alors occupé avec un autre projet qui marchait bien plus fort en clubs, Red 5. Quelques reloads sont venus toutefois durant les années 2000 et 2010 nous remémorer le projet, notamment celui nomme Base Of Love Rebased en 2003, la grande année des reloads allemands. C'était d'ailleurs le reload le plus fidèle à sa version 90's. Un autre reload a été celui de Rhythm & Drums en 2014.

C'est vrai que le Base Of Love laisse un souvenir impérissable. Je le mettrais volontiers dans mon top 10 eurodance toutes années confondues. Le reload 2003 est intéressant et moins lourd que les autres remixes eurodance de cette année. Pour ma part, j'ai toujours adoré Poison et I See You.

Le Base Of Love est quand même sacrément puissant, surtout remixé par Damage Control. Le reload 2003 que j'ai découvert à ce moment-là (contrairement à plein d'autres reloads pour lesquels j'ai raté le coche) m'avait bien plu directement aussi.
I See You, bon souvenir également, je ne sais plus comment je l'ai connu : il me semble que c'était dans l'émission quotidienne de Dj Bertrand en tant que nouveauté.
J'avais découvert Apache sur une compil (Best Of Dance Music vol. 1) mais je me souviens que je n'aimais pas. Et Poison, c'était aussi sur une compilation (Tous En Boîte vol. 5), ça passait mieux parce que la version utilisée était le Paradise Remix et que ça s'enchaînait avec le Space Remix de The Rhythm Of The Night que j'écoutais beaucoup.
Tout ce qui a suivi I See You, hors reloads, je découvre aujourd'hui...

Un des grands pionniers de la scène trance from Germany pour aujourd'hui !


Harald Blüchel de son vrai nom a en effet fortement marqué les années 92 à 94 dans le style. Dès 92, année où la scène trance allemande a pris son envol sur le plan international avec les travaux de Jam & Spoon ou Dance 2 Trance, il proposait l'album Stellar Supreme, le premier grand album du genre qui est toujours aussi fort presque 30 ans après, sur lequel figure Heaven's Tears. 93 c'était l'année de Cafe Del Mar pour le projet Energy 52, où il rejoignait Kid Paul. Et en ces deux mêmes années, l'autre binôme qu'il formait cette fois-ci avec Paul Van Dyk et qui s'appelle The Visions Of Shiva nous proposait Perfect Day et How Much Can You Take.

Mais le nom de Cosmic Baby reste avant tout associé à la perle Loops Of Infinity, dont les différentes versions ont accompagné les mois suivant sa sortie fin 93.
Et après, on a déjà bien moins entendu parler de lui, l'album Thinking About Myself a reçu un très bon accueil, mais est désormais moins considéré que le premier. L'extrait suivant en 94 était Fantasia, et hors album on a eu fin 94 un titre appelé Tribute To Blade Runner, pas étonnant vu que Vangelis était une source d'influence majeure pour lui.

En 95, dernier extrait avec Cosmic Greets Florida, et sortie d'un album ambient / expérimental définitivement underground, Stunde Null, qui marquera son changement de style pour ses œuvres à venir.

Il a toutefois tenté et moyennement réussi un retour plus axé Trance en 98, avec quelques titres du genre sur l'album Heaven dont Lucifer et Sketches In Spring.

Il est retourné par la suite à ce qu'il faisait de façon plus underground, mais il a eu le temps de livrer en 2004 deux albums avec Christopher Von Deylen, aka Schiller. Et on trouve sur l'un d'entre eux une version de Struggle For Pleasure, le titre de Wim Mertens qui a inspiré Cafe Del Mar. La boucle était bouclée.

Que des pointures dis donc. Comme tu dis des pionniers, grosses bouffées de musique fraîche et inédite à l'époque venant de là !

Oui, voici d'ailleurs l'album Stellar Supreme de 92, pour ceux qui ont aimé Loops Of Infinity et qui ont 1h20 devant eux, c'est un album à connaître. Je suis content d'avoir le CD, perso.

J'ai survoler mais j'vais me faire ça comme il faut à l'occas !