Good Old Clips (2)

Mama Used To Say, j'adore! La reprise par Superfunk qui a donné le nom à leur album aussi d'ailleurs!

Pour le passage en 1987 je vais remettre quelques titres en Français (sortis fin 86, en fait), ça fait un petit moment et c'est une période riche en pépites du genre qui bougent quelque peu.

Et je ne résiste pas au plaisir de commencer avec Niagara, même s'ils veulent se barrer direct ! Comme le clip de Je Dois M'En Aller a été remastérisé, profitons-en.


Et dans le style Jean-Pierre Mader, voici un autre Toulousain qu'est Philippe Cataldo avec Les Divas Du Dancing. Et, confidence pour confidence, l'auteur des paroles du titre est Jean Schultheis. On avait eu l'adaptation eurodance dans les Reactivate de la rentrée 94, avec Timeshift.

En parlant de Jean Schultheis, il était de retour en cette année 1987 avec un titre bien plus perché que Confidence Pour Confidence, mais tu as peut-être prévu de le mettre plus tard...

J'ai encore rien prévu pour après mais pourquoi pas, il aura bien sa place plus tard aussi !

Là on passe à il y a 30 ans, et je ne manque pas de célébrer l'anniversaire de la sortie du catalyseur de l'eurodance, Rhythm is A Dancer de Snap!. Il vient d'ailleurs de sortir dans une édition spéciale pour l'occasion, un 12" collector tout jaune. Et voici donc le clip original qui n'a vraiment rien de spécial, mais qui est iconique. Et c'est aussi l'occasion de rappeler que ce n'était pas le single initial du second album, The Madman's Return. C'était Colour Of Love, dont je vous propose le clip ici, sorti à la toute fin 91. Ce titre a fait un four chez nous, un peu mieux à l'international sur un laps de temps court, et l'enchaînement de ces deux titres est à l'origine de la brouille entre Snap! et Turbo B. Ce dernier était un pro-Colour Of Love doublé d'un anti-Rhythm Is A Dancer, il a fait des pieds et des mains pour que Colour Of Love soit justement le premier single. Les producteurs ont vite switché sur Rhythm Is A Dancer , il s'était fait tirer l'oreille pour faire son rap sur la version radio, et comme il continuait à faire sa mauvaise tête, il a simplement été viré du groupe par la suite. On l'a donc vite retrouvé ailleurs avant que tout ce petit monde se rabiboche quelques années après.

Oui ce maxi fêtant les 30 ans du titre est un E.P. incluant également les titres Exterminate, The Power et Ooops up. Belle initiative.
Pour ma part, j'ai toujours aimé The Colour Of Love. Peut-être aussi parce qu'il figurait sur Les Tubes 11, une compil' que j'affectionnais particulièrement à l'époque.

Oui, Colour Of Love est sympathique, mais est-ce qu'on aurait connu l'émergence de l'eurodance sans la sortie de Rhythm Is A Dancer? Nul ne le sait.

Cette semaine on revient il y a 25 ans donc en 1997 et petit changement de programme pour rendre hommage à Andy Fletcher, membre co-fondateur de Depeche Mode, décédé tout récemment. Et 1997, c'était la sortie de l'album Ultra produit par Tim Simenon (Bomb The Bass), avec deux premiers singles qui ont fait parler d'eux à l'époque, et comme ils ne font pas partie des plus rejoués, pas vraiment de lassitude les concernant. Voici donc It's No Good, qui faisait suite à Barrel Of A Gun.

Et avant de refaire le grand plongeon 40 ans en arrière, on reste dans le petit bain cette semaine avec un souvenir d'il y a 20 ans, un des titres qui fonctionnait le plus dans les clubs européens au 1er semestre 2002 était Thrill Me de Junior Jack, qui digérait intelligemment ses emprunts à This Beat Is Mine de Vicky D ou l'influence de Burnin de Daft Punk. Un second succès pour cet alias, suite logique d'un autre appelé Mr Jack, après My Feeling en 1999 et le sample vocal de Alexander O'Neal et un gimmick pris à Sister Sledge. Le Belge Vito Lucente avait réussi à renouveler son succès, elles étaient loin les années Kaf'E / Latino Brothers ou plus encore Benny B & Daddy K...

J'adore le contraste entre le côté jovial de My Feeling et le côte angoissant de Thrill Me (clip et musique).

C'est vrai que j'ai rarement du mettre dans même post deux titres / clips d'un même artiste qui diffèrent autant !

On revient donc y a 40 ans, en 82, et voici deux hits de l'époque dont on a bien connu des reprises et adaptations dans les 90's !

Le groupe anglais Ph.D. (initiales des prénoms des trois membres du groupe) par exemple, qui a marché très fort pendant leur courte période d'activité, de 81 à 83. ils ont bien fonctionné en 83 avec I Didn't Know, dont on parlait y a quelques temps, mais leur gros carton, c'était au printemps 82, avec I Won't Let You Down.

Et pour leur tenir compagnie, une chanteuse américaine au prénom à priori masculin, Patrice Rushen ! Et son gros tube à elle, c'était Forget Me Nots. Je n'ai jamais été client, comme de tout ce qui a été engendré par ce titre, mais c'est un grand classique, dont voici aussi le clip.

Ce Ph.D reste une merveille, le synthé est particulièrement accrocheur.
Quant à Patrice Rushen, on se souvient forcément volontiers de ce tube mais je citerai volontiers deux titres que j'apprécie beaucoup, à savoir le Haven't You Heard, certes un brin répétitif mais sonnant terriblement funk US oldschool , et le Number One qui me fait volontiers penser à Dinorah, Dinorah de George Benson (figurant sur la face B des pressages 12'' de Give Me The Night), notamment par leur composante quasi instrumentale.