Les suites de hits qui font pschitt !

Oui, pendant longtemps j'ai cru que Santos & Sabino étaient les 2 petits vieux de la pochette (après tout, pourquoi pas, on avait bien eu Scatman...).
Ce n'est qu'en lisant le fascicule de Maxi Dance N°20 et quelques que la supercherie a été demasquée!

Je le trouve pas si proche que ça du 1er, le Electro Beat, ce qui est certain en tous cas, c'est que je ne l'ai pas entendu du tout à l'époque.

Aujourd'hui, retour en 1998 avec...


C'est surtout en 1997 que ce projet hollandais (qu'on doit à la rencontre d'un des producteurs d'Egma avec deux autres producteurs bataves) s'est illustré, avec deux hits dans les clubs européens pour leurs deux premiers titres : The Opera, avec deux mixes oscillant entre organ house à la Hysteric Ego ou pizzicato à la Faithless au choix, et qui remettait l'aspect lyrique à l'honneur dans les prods clubs, d'autres comme T.O s'en sont inspirés peu après. Puis à la fin de l'année ce fût The God Of House, et sa voix d'outre-tombe dans la lignée de Space Frog ou Brooklyn Bounce. Ces deux titres ont été très bien accueillis en France. Ce fût un peu moins le cas du troisième Error!, au printemps 98 et très proche du second, mais il s'en est quand même sorti honorablement.

Ce n'est toutefois pas le cas pour la suite, à savoir fin 98 Big Fun, la reprise de Inner City à la façon de Bass Bumpers dont il était question dans ce topic il y a quelques semaines. A noter qu'il existe un remix français par les producteurs d'Embargo!

En 1999, le titre suivant, Missing, cartonne en Allemagne (N°1 des clubs pendant l'été 99) mais passe inaperçu en France. C'est le remix de DJ Mellow-D de Mellow Trax qui est la version principale, une bonne copie de Universal Nation de Push. Rebelote fin 99, Central Seven reste au sommet de sa popularité en Allemagne avec Te Quiero remixé par Fragma er Pulsedriver, mais reste oublié chez nous.

A partir de 2001, Marcel Theunissen, l'ex-producteur d'Egma disparaît et le style du projet change vers le son eurotrance (puis plus tard hands Up à la Cascada) en vigueur en Allemagne, comme Mystery. Le dernier titre sorti est If I Were You en 2007, les producteurs ont finalement laissé tomber le projet en pleine tendance hands up pour en créer un autre ayant vite connu plus de succès, Crew 7.

Le "Missing" est sympa mais ça fait quand même pâle copie de Push / "Universal nation" (dont la VO est excellente et le remix Ferry Corsten exceptionnel   ).
Le projet Crew 7 était sympa mais leurs reprises des 80's n'étaient pas transcendantes ("Eye of the tiger", "Such a shame"...).

Tous les remixes sous la signature de DJ Mellow-D parus en 99-2000 sont dans le style d'Universal Nation, je trouve qu'il s'en sortait plutôt pas mal du tout dans le genre. Crew 7, ça reste en revanche pour moi globalement sans intérêt.

Une dose d'acide sulfurique aujourd'hui avec...


Début 97, les classements club commençaient à avoir un aspect surprenant, d'abord avec le projet H2O qui cartonnait avec Nobody's Business, et voila que déboulait H2SO4 avec Do It... Il y avait de quoi se demander quelle serait la prochaine molécule à arriver ! C'en est resté là, cela dit.

En tous cas, Do It, basé sur le sample aisément reconnaissable d'Enola Gay d'OMD a vite aidé le projet belge initié par Toni Carinelli & Mike Delannay à devenir un classique de cet hiver 96-97. Ce qui n'a pas été le cas de la suite, arrivée à la rentrée 97 chez nous : The Waves, dans le même style et toujours avec la voix parlée de Françoise Lapage, est bel et bien passé inaperçu chez nous. Ce qui a encore plus été le cas du troisième et ultime titre, Endlessly (Mon Amour...), sorti lui en 2000 et que je n'ai jamais entendu. De là à dire que le projet a été dissous dans de l'acide... En bonus, je rajoute le remix de Do It, sorti en 97.

Ha ce sacré Toni (avec un "i", Moratto ) qui m'a par la suite bien aidé en me fournissant pleins de classements de l'époque H2SO4 mais aussi Kiwi - Pompe Pomper ou d'autres prods obscures...



Quant à Do It d'H2SO4, je pense que c'est la molécule que j'écoute encore avec autant de plaisir aujourd'hui.

C'est corrigé pour le "i", comme ça j'éviterai le procès !

Aujourd'hui, place à un nom qui fleure bon l'Extravadance de 1994.


La Russe Helena Zenkina, établie en France, a en effet été diffusée une bonne partie de l'année avec ses deux hits, I Wanna Be With You et Something In My Heart, produits par Gérard Langella, déjà évoqué pour Footbrothers, La Voix Du Peuple ou Sister Queen. En 1995, To The Rhythm Of Love a fait aussi parler de lui à un degré moindre. Pendant ce temps, la miss a été active (via son pseudo dérivé de son nom Zen Kin) surtout dans d'obscures productions destinées avant tout aux compils de son label, EMI France. Du Paul/Fischer/Philly à petite échelle, en somme !

Son dernier titre est sorti en 1996, c'était No Limits For Love, arrivé juste avant l'été 1996 et réalisé par Yvan Tarlay (Urban Folies ou plus tard les débuts d'Eve Angeli !). Il n'a pas été un flop total dans le sens où il a quand même pu atteindre quelques semaines les 40 du HDC, mais il faut bien dire qu'il est quand même passé totalement inaperçu avec une médiatisation a minima, même avec des remixes a posteriori de Cappella & consorts, vu que le titre a été une tentative avortée d'établir au sein d'EMI France une filiale française de Media Records. En bonus, je rajoute l'excellent Trance Remix de To The Rhythm Of Love.

Extraordinaire que ce titre "To the rhythm of love". Toutes les versions sont excellentes. La VO "Full Service" bien sûr mais je conseille aussi le "Honesty mix" et le "Ultimate mix", ce dernier figurant sur le maxi des "Summer remixes".
Cette version trance fait penser par moments, dans les phases acid, aux versions trance de Cherry Moon ("Take it easy" et "Everybody get down").

C'est marrant, j'y pensais aussi en l'écrivant la semaine dernière, à la similarité entre ce remix de Lena et les remixes de Cherry Moon !

Comme d'hab, en même temps qu'on change d'année, on change de style et place à un nom souvent entendu en 1995, celui de


Cette année 1995 était vraiment l'année de Josh Wink, producteur majeur du début des 90's originaire de Philadelphie : en plus du gros carton club international de I'm Ready pour le one-shot Size 9, et du succès de Higher State Of Consciousness (dont le remix l'année suivante a engendré une vague de titres le repompant, à commencer par Porn Kings), chez nous, c'est avant tout via son pseudo Winx qu'il avait réussi à s'imposer. Ce n'est pas la première fois qu'il s'amusait à modifier son nom ; le premier Winx datait de 1993 et d'autres maxis étaient sortis entre temps sous le nom Winc puis Winks !

Don't Laugh, à l'inoubliable rire sardonique (qui rappelle, au choix, le rire du Joker de Batman ou celui que Cocto s'amusait à prendre parfois ! ) a connu un succès inattendu chez nous pour un titre aussi spé, squattant le Top 50 pendant un trimestre (entre mai et août) au point d'atteindre les 20 premiers.

Comme on pouvait s'y attendre, la suite est passée beaucoup plus inaperçue chez nous (je ne parle ici que du pseudo Winx !). Le follow-up Hypnotizin est arrivé chez nous à la fin de l'année 95, et s'il a mieux marché en UK que Don't Laugh, ça n'a vraiment pas été le cas ici. Les suites, You Are The One et Verano Azul, en 96 et 97, n'ont pas fait mieux. A part pour des remixes de Don't Laugh, Josh Wink a fini par zapper son pseudo Winx. Il est toujours en activité, j'en profite pour rajouter en bonus son dernier maxi Denial, sorti il y a un peu plus d'un mois.

Le clip de Don't Laugh m'avait particulièrement marqué à l'époque par sa flemme monumentale : en effet, les images de 4 ou 5 scènes tournaient en boucle! Aujourd'hui, ça passerait inaperçu ceci dit.



Et je me suis toujours demandé : à 1'00 (et de nombreuses fois après) on voit quoi? Une chaussette?

Je dirai un mec qui agite son pied nu !! Le clip est aussi barré que le titre

Tout comme Tibo,j'opterai pour le panard d'un mec !

J'aime beaucoup Josh Wink même s'il n'a plus l'exposition médiatique des années 90.D'ailleurs,le mois dernier,quand j'ai vu dans mon point-presse que le magazine "Tsugi" proposait un CD sampler mixé de ce dernier,je n'ai pas hésité longtemps
L'excellent morceau Denial y figure d'ailleurs au sein d'une accrocheuse tracklist (spéciale "Ovum Recordings",le label de Josh)