Les suites de hits qui font pschitt !

Voilà qui répondra à ton interrogation, mon cher Tibo!

Merci SMR Finalement je n'en étais pas si loin

DJTibo a écrit:Ces deux versions de Sandman sont loin d'être mauvaises, bien au contraire. Ce mélange de garage et de soulful house n'était simplement pas en vogue à l'époque en France. Ceci dit, ce titre aurait très bien convenu aux programmations de Bibi et Sami D. (je les nomme phonétiquement, pas sûr de l'orthographe!) de Better Days.

C'est vrai que ce n'est pas ce qui marchait le plus, mais il commençait à y avoir une demande pour le style, après le carton d'Ultra Naté, et dans une moindre mesure Todd Terry avec Jocelyn Brown & Martha Wash, les remixes de Ce Ce Peniston... bon, la tendance qui suivait était plutôt speed-garage.

On refait un petit tour du côté des productions françaises pour revenir en 1996 avec un nom bien connu de tout le monde, celui de...


Un des succès les plus emblématiques de la dance de 1995, ce Let Me Be A Drag Queen, sorti pourtant sans grand bruit au printemps de la même année, il a profité à fond de la mode drag queen pour obtenir un succès croissant, finissant l'année en trombe, notamment grâce aux moyens de Gérard Louvin, chez qui le titre était signé et qui avait flairé le bon coup. C'était également le plus grand succès commercial pour un autre Gérard, le producteur Gérard Langella, à qui on devait aussi notamment les Footbrothers, Marcia Johnson, Lena, La Voix Du Peuple (Dansons français !)...

Pour la suite, on reprenait les mêmes ingrédients en 96 en ajoutant une touche plus disco, et ça donnait Saturday (Every Man A Queen), ça avait déjà beaucoup moins bien marché, mais le troisième single sorti pour l'été 96, c'était vraiment la fausse bonne idée, la même utilisée à la même période par Boris : tomber dans la mode Dream Music, alors que l'univers d'origine et celui-là n'ont pas grand chose à voir, et leur public en partie non plus. La plupart des titres"de remplissage" proposés sur les compils dream à l'époque se voulaient être des clones de Children repompant le beat de ce dernier sur une petite mélodie piano à la Richard Clayderman, là pour Sister Queen ça n'a jamais été aussi vrai !
Ce Cyber Queen (oui, ils jouaient aussi sur la mode cyber !) était une repompe du plus grand succès de Clayderman, Ballade pour Adeline, le pianiste apparaissait même en "special guest" !

Une fois le bide évident constaté, il valait peut-être mieux arrêter les frais... Il y a bien eu un album bricolé la va-vite, mais a priori on ne trouve qu'une édition japonaise ! Les Drag Queens Yaz et Tony ont repris leur liberté, ce dernier a même depuis changé de sexe et se fait désormais appeler  Tonya Loren ! Des singles sortent de temps à autre confidentiellement... Au Cyber Queen, je rajoute en bonus le remix 2011 de Let Me Be A Drag Queen, passé tout aussi inaperçu.

Les Sister Queen,ça aussi c'était du gros dossier ! Les deux premiers singles,je les trouvais sympatoches même si,dans le même délire,je préférais le son plus house et "classe" de RuPaul.
Mais alors le troisième single ... Mamma mia !!! Une vraie bouze !!!
Ce single n'a vraiment rien pour lui et franchement là,pour moi,le bide est amplement mérité
Bon après,la mode "Drag Queens" est reparti aussi vite qu'elle n'était apparue (tout comme la "Dream Music"),l'heure de gloire du duo était passée.Jusqu'au prochain revival Drag

Je pense comme toi, pour Cyber Queen !

Aujourd'hui, un des principaux poids lourds des 90's, ils n'était pas encore passés, c'est chose faite...


Le projet des Allemands Caba Kroll & Henning Reith existait depuis 1990, mais c'est depuis 1992 et le recrutement de la chanteuse Felicia et du rapper E-Mello qu'ils sont devenus incontournables avec l'indémodable anthem The Music's Got Me. Très vite, le projet a enchaîné les singles avec un album paru sans tarder, et les producteurs ont vite multiplié les remixes et les productions pour fonder leur studio Bass Bumpers Music. Un peu trop sollicités de partout, ils avaient mis leur projet principal en sommeil pendant un peu plus d'un an jusqu'à l'automne 94 pour signer un come-back assez retentissant avec Good Fun, plus speed qu'auparavant.

C'était un peu le début de la fin cependant, car le suivant, Keep On Pushing, basé sur le même modèle que le précédent et sorti pour l'été 95, a été le tout premier à se planter méchamment, aucun résultat chez nous ni même outre-Rhin. C'est là où les producteurs ont compris que l'ère de leur projet était en voie d'extinction, et qu'il fallait se diversifier et trouver d'autres projets à mener pour pérenniser l'activité de leur studio. Pour ça, ils se sont ouverts à d'autres styles et ont recruté deux nouveaux producteurs dès 1996, qui se sont révélés assez vite assez prolifiques : Akira Yamamoto et surtout CJ Stone. C'est ce dernier qui s'est occupé principalement des remixes 96 de The Music's Got Me, passés tout aussi inaperçus chez nous, à l'inverse des remixes 97 de Running qui ont une ultime fois fait mentionner le nom de Bass Bumpers au HDC en France, pas à haut niveau toutefois.

Le groupe a tenté et raté un come-back en 2001 avec un titre faisant référence à leur principal hit, The Music Turns Me On, la chanteuse n'était plus Felicia. Exit Bass Bumpers, le studio a pu toutefois renouer avec le succès par la suite avec une certaine grenouille folle, pas certain qu'il soit cependant nécessaire de revenir dessus. Je rajoute le B-Side Come Together, présent sur les remixes 96 de TM'sGM.

Tiens, je pensais qu'un groupe aussi apprécié que Bass Bumpers aurait généré quelques réactions ?

Aujourd'hui, pour l'année 1994, place à un projet dont le premier des deux singles a été largement diffusé par Cocto, c'est...


A ne bien sûr pas confondre avec Sash!, le projet Mash! est né en 1994 à l'initiative de deux producteurs anglais qui avaient la chance d'voir un bon réseau, avec notamment la star des producteurs italiens de l'époque, Gianfranco Bortolotti, qui a fait bosser sa team de Media Records sur un petit paquet de remixes (dont bien sûr le Cappella Mix) du 1er single du projet, U Don't Have 2 Say U Love Me. Ce sont leurs versions qui ont permis à cette adaptation d'un titre des 60's de Dusty Springfield d'obtenir un joli succès en 1994 et même d'atteindre le top 40 singles UK en mai de cette même année. Parmi les interprètes, on notait la présence de Katherine Quaye aka Taffy, auteur d'un hit au milieu des 80's avec I Love My Radio.

La suite, elle est arrivée quelques mois plus tard, à l'automne 94. De nouveau, c'était une version dance d'un hit des 60's, cette fois c'était Let's Spend The Night Together des Rolling Stones qui passait à la moulinette de Mash! Mais pas de versions de chez Media Records ce coup-ci, donc moins d'efficacité et un titre passé inaperçu (malgré un clip, à retrouver ci-dessous) qui n'a pas connu de suite. En bonus, je rajoute une version moins connue du 1er hit, celle de Red Jerry, co-producteur de Felix entre autres et boss du label Hooj Choons.

Très sympa cette version de Mash. Il faut donc avoir le pressage anglais pour l'écouter. Je prends le tuyau!
Quant à Bass Bumpers, le Music's got me original reste pour moi un des meilleurs titres eurodance de la décennie. Le Big Fun est plutôt réussi à mon goût aussi.

DjTibo a écrit:Le Big Good Fun est plutôt réussi à mon goût aussi.

Big Fun, c'est Inner City...

Sinon, oui Bass Bumpers, de très bons titres entre 1992 et 1994 (megabump inclus), mais j'ai moins accroché au reste...

Oui merci SMR pour l'erratum!! Faut que j'arrête de poster à cette heure!!

Sinon, tu montes le groupe Bass City  avec le titre Very Big Good Fun  et ça passe

Oui mais alors avec le pseudo de Inner Bumpers, ça le fait mieux