Les suites de hits qui font pschitt !

MIKA a écrit:En parlant de Gala, ça me fait encore penser à cette description  : la dance qui a du sens. . Gala semblait être la réponse et a certainement rassuré les amoureux de la dance, comme moi, à plusieurs titres

Je suppose que tu parles de Gaya' et non de Gala. Sinon, cette phrase paraît déjà moins crédible...

Non mon cher amixxx     , de Gala, car Moratto en a parlé, vite fait mais bien fait. Ça m'a donc remémoré cette anecdote des à priori sur la dance et de ce que j'ai pensé à son arrivé sur les ondes en 1996.

moratto a écrit:A ne pas confondre avec Gala.

Voilà que ça (re) devient plus crédible  

Oui, à l'époque je n'avais pas forcément été convaincu par la pertinence de la démarcation via des paroles un tant soit peu plus riches que les "Move Your Body" habituels, d'une part parce que ça reste avant tout de la musique pour les pieds, comme dixit Goldman, et d'autre part car enrober le tout de "Na Na Na" répétés constituant ce que 98 % des gens retiennent...

Bref, cette semaine un des nombreux groupes français labellisés "French touch" en cette fin de millénaire.


Le groupe ayant pris le nom du célèbre chauve joué par Terry Savalas était bien apparu à la fin de 1997 avec le maxi Soul Unit.

Toutefois, c'était bien à la fin 1998, après leur signature avec le label Pro-Zak que le trio français composé de DJ Vas, Jayhem & DJ Grégoire allait décoller avec le single annonciateur de leur 1er album, à venir en 1999. Hold Me était en plein dans cette vague où tous les projets house français intéressaient les gros labels anglais voulant marcher sur les traces de Stardust ou Bob Sinclar.

L'album, c'était pour 1999 et c'était Crime In The City, et c'est là dessus que figurait ce qui a finalement été leur plus gros succès, You Can't Stop It, avec son sample de The Crusaders - Spiral. Cet album a créé l’événement à l'époque, sans pour autant permettre à l'autre extrait qu'était Stupid Jack de réitérer le succès.

Il a fallu attendre 2002 pour les retrouver avec Art To Breathe, un single annonciateur du second et ultime album pour 2003, Every Room On Every Floor. Cette année-là a vu la sortie de deux extraits, les ultimes singles : Tell Me, et You Can't Live Without Me par Ruth Ann, la chanteuse de Olive - You're Not Alone. Mais la période "french touch" de 98-99 ne générait plus autant d'attrait auprès du public et des labels. En tous cas, leur réputation était d'être le meilleur groupe français du genre en live.

Retour du topic à la rentrée, je ne sais en revanche pas encore si ce sera à une fréquence hebdo, wait & see.

Je n'étais pas fan non-plus de Gala, produit trop marketé à mon goût. Mais, j'aimais bien le fait qu'elle redonne du souffle à la Dance. J'apprécie nettement plus ces toutes dernières années, du fait, très probablement et sans surprise, de l'âge et du constat de ce qui se fait aujourd'hui à la surface du gros glaçon venant des pôles. En revanche, Kojak, c'est très sobre, planant comme un mojito bien dosé. La palme particulièrement à "Stupid Jack" (et Art To Breath) que je n'avais pas réentendu depuis...1998

Kojak, j'avais bien aimé leur tube You Can't Stop It et... c'est tout. Le reste était trop minimaliste à mon goût. Si je voulais placer un mauvais jeu de mots, je dirai qu'ensuite à mes yeux (ou mes oreilles), Kojak est parti en sucette!

Cette semaine les suites de hits sont de retour et place à...


C'est un exemple de plus de projet qui est connu d'à peu près tout le monde pour un seul titre ! Pas besoin de préciser qu'on parle de Lost In Love, il faut dire que ses multiples sorties et ressorties l'ont fait durer un moment, entre sa sortie initiale de 94, sa ressortie sous un autre nom, sa sortie en France en 95, l'arrivée de remixes, sa sortie en UK en 96 avec encore des remixes et sa ressortie en France en 97 avec les remixes sortis entre temps, il avait eu de quoi tourner pendant quasiment trois ans non stop...

C'est pour ça qu'ils ne s'étaient pas précipités, les Allemands Blase & Ahrens qui signaient Legend B, ils s'étaient surtout consacrés à leurs autres projets et à réaliser pour d'autres des "Legend B Remixes" dont le plus connu reste celui pour Cenith X.

Ce n'est qu'en 1998 qu'arriva le 3eme single de Legend B (oui, Lost In Love est en fait le second, ceux qui avaient écouté le 3eme Reactivate doivent s'en rappeler ! ). The Spirit restait dans l'ambiance Legend B, mais le style de l'époque n'était plus vraiment le même, fini la mouvance transcore hyper speedée, là c'était plus accessible ! Mais autant ça avait bien pris en Allemagne, autant chez nous, ce n'était plus la même histoire.

En 99, Legend B se résumait au seul Blase, et là c'était au tour de Sexuality, à mi-chemin entre les deux précédents. En 2000, c'était au tout du plus dreamesque Strinx Of Life, et Peter Blase avait un nouveau compagnon de jeu : Jay Frog, futur membre de Scooter.

Le dernier maxi est sorti en 2001, avec les deux mêmes : surprise, une version eurotrance toujours dreamesque de Voyage Voyage de Desireless ! Bon, là il était peut-être temps d'arrêter. Il y a régulièrement eu depuis des remixes et covers de Lost In Love de plus ou moins bonne facture, hélas ça ne va pas spécialement en s'arrangeant.

A titre d'info, pour ceux qui voudraient retrouver les anciens posts du topic mais qui avaient vu qu'un certain nombre de videos étaient HS, je suis en train de les remplacer petit à petit.

En 2008, Francesco P. avait proposé un remix de Lost In Love de très bonne facture (à mon goût) dans la mouvance progressive house de l'époque (dont certains ici, je sais, ne raffolent pas). Je le trouve très intéressant.

End Of Season


Bon souvenir 1993 !

Merci Claudio, celui-ci toutefois ce n'était pas une suite mais le tout 1er single. Pour Tibo, désolé mais je fais partie de ceux qui ne raffolent pas de ce genre de remixes trop délayés, je le trouve plan-plan au possible, et ça sied évidemment particulièrement mal à ce titre-là.

Un peu de groove aujourd'hui, il n'y en avait pas eu depuis la rentrée.


Encore un projet one-hit wonder, décidément c'est la série, mais pas sûr que Gotta Have U interprété par Yaffayo avec Massive Joy ait forcément beaucoup marqué les esprits, du coup je vais le remettre pour l'occasion. Comme ce genre de son "G-Funk Groovy" était très populaire chez nous en 95/96, il n'avait pas eu de mal à se classer au sommet des clubs franchouillards début 96.

Mais le suivant en 97 n'a pas du trouver son public, sorti sans doute un peu trop tard pour ça. Les producteurs allemands de Massive Joy avaient également bossé à la même période sur les remixes européens de Skee-Lo - I Wish. Ils avaient aussi signé en 95 l'album de Yaffayo sur lequel on retrouvait Gotta Have U.

Je fais partie des (rares) qui ont été marqués par Gotta Have U, il faut dire que sa position de N°2 dans le HDC de 1996 a grandement aidé à ce que je connaisse...
J'étais au courant pour l'album de Yaffayo (plutôt sympa), par contre j'ignorai le second single de Massive Joy, que je trouve qualitativement un cran en-deçà de Gotta Have U. Et il est effectivement sorti un poil trop tard.

C'est le hasard, mais son tube fait partie des nouveautés de la semaine en écoute dans le dernier Reactivate en date, c'est le tour d'


Avec I'M A Bitch, la miss Olga revendiquait fièrement le fait d'être dans cette mouvance qui arrivait alors à l'automne 94 et qu'on peut nommer Sex-Dance au vu de sa thématique principale... Comme le disait Pascal Rémy sur M40 faussement naïvement, "I'M A Bitch, ça ne veut pas dire Je suis une plage !"

Enfin quand je dis la miss Olga, c'est une façon de parler, vu qu'elle n'existait qu'en tant que "fantasme" puisque le titre se base sur un sample, j'y reviendrai bientôt. En tous cas les producteurs italiens à l'origine du succès de ce titre tenaient là un des principaux succès en club du label UMM (Underground Music Movement).

Ils n'ont été tentés de proposer une suite qu'en 1996, avec un Lick It Up exactement dans le même ton que le premier. Sauf que les attentes de 1996 n'étaient plus celles de 1994... Il faut dire qu'entre temps, ils avaient proposé un "spin-off" comme on dirait aujourd'hui, un concept dérivé du premier. Avec le projet simplement intitulé Dick, ils ont proposé en 1995 deux titres, I'm A Real Sex Maniac et A Lollipop For You qui s'inscrivaient largement dans la continuité du tube d'Olga. Et je resterai toujours autant client de leurs remixes de Don't Give Me Your Life de Alex Party, que vous pouvez retrouver dans le topic Remix Of The Week.