Les suites de hits qui font pschitt !

La reprise "vraiment spéciale" de Informer aurait pu être interprétée par Kendji, c'est bien dans le style. Le titre Runway est plutôt sympa et aurait mieux constitué le follow-up de Informer en mon sens. Dans le titre Sexy Girl, on sent bien l'influence ragga-hip hop américaine des middle 90's. Et son titre reggae de 2014 est loin d'être mauvais. Il a bien gardé sa voix et son "flow", tout comme Shaggy actuellement qui, lui, a eu l'idée de s'associer à Sting pour revenir sur le devant de la scène.

Informer fait partie des titres de 1993 que j'ai longtemps haï... et que je ne porte toujours pas dans mon coeur. Mais je dois reconnaître que des titres comme Sexy Girl ou Shame sont sympathiques et auraient eu ma préférence s'ils étaient sorti à la place de son tube.

Je viens de voir qu'il y a une nouvelle version de Informer qui vient de sortir d'ailleurs, moins speed que l'original. Je me rappelle qu'à l'époque, quand le clip passait à la télé française, le texte passait à l'écran en dessous façon karaoké, sauf que c'est tellement speed que ça défilait trop vite, on pouvait pas lire !

Un petit souvenir de l'été 92 pour cette semaine...


Ceux qui étaient déjà à l'écoute du HDC à cette période doivent se souvenir de ce titre housy très estival et donc bien adapté à cette saison qui lui avait valu un joli succès, Fascination For Love.

Le Hollandais Richenel Baars était un peu considéré à l'époque comme le George Michael batave dans son style. Ce dernier lui avait même écrit un titre à la fin des 80's, car sa carrière avait débuté au milieu des 80's, l'album Oasis sur lequel figurait Fascination For Love était son 4eme. Son plus gros tube dans les 80's avait été Dance Around The World, en 1986.

Mais pour revenir à 1992, on n'a pas vraiment entendu parler de ce qui avait suivi Fascination For Love. Le single Oasis était un slow, et la présence de remixes pour le marché français n'a pas changé la donne. En 93, le single Deeper renouait avec une tendance Garage, sans réel résultat. Un nouveau slow en 94 avec Let Me Tell You, et c'était la disparition.

En 1999, c'était le retour du côté des dancefloors avec Sunny, avant une ultime tentative en France en 2002 avec Flash In The Night. D'autres titres tout aussi confidentiels sont arrivés ces dernières années, Suspicious Minds et Artificial.

En effet, des productions bien différentes à la suite de Fascination For Love, titre qui ne m'a jamais réellement… fasciné!

Perso, il m'avait bien plu, il respirait bien l'été, au même titre (forcément !) qu'un In The Summer de Vamoz.

Un projet italien du début des 90's cette semaine, avec


Ça fait partie des sons qui étaient bastonnés sur Maxximum au début des 90's, avec deux singles sortis en France chez Airplay. le 1er, No Way Out, est celui qui a le plus fait parler de lui à l'été 1990, une des productions italiennes les plus jouées chez nous à cette période.

Le second et dernier, Side By Side, arrivait pile un an après pour l'été 91, sans pour autant recevoir un accueil aussi favorable, et le projet a pris fin prématurément. Les membres du projet ont continué de leur côté, en 1er lieu Fred Ventura le producteur. Ce chanteur Italien était une des vedettes nationales de l'Italo Disco dans les 80's, et il est le grand artisan du revival de ce genre dans les années 2010, puisqu'il y est revenu et est toujours actif. Il était passé entre temps par l'eurodance, en travaillant notamment pour la team d'U.S.U.R.A.

La chanteuse est une Suédoise, Nilla Backman, peu remarquée par ailleurs. Son single solo de 1990, Even If You Say, était aussi produit par Fred Ventura. Tout comme l'était le précédent de 89, New Day, un autre titre Eurobeat.

Un petit tour dans les 80's pour boucler ce cycle avant un retour dans les années 2000 dès la semaine prochaine. Un nom que tout le monde connaît tant le tube éponyme est devenu un classique.


Hélène (la blonde) et Laurence (la brune) n'imaginaient sûrement pas au moment de la création de leur single que ce titre traverserait les décennies. Déjà parce que si elles travaillaient dans l'univers du showbiz, elles n'avaient pas vraiment de vocation à devenir chanteuses. C'est Alain Chamfort qui a fait en sorte qu'il en soit autrement, en produisant ce single et en réalisant sa composition. Il apparaissait aussi dans le clip en tant que directeur de casting, recalant pour l'occasion des talents dont certains ont été bien connus par la suite (Nagui ou Smaïn, notamment).

Un tel succès a cependant totalement dépassé tout le monde, à commencer par les deux filles, pas forcément préparées à ça. Deux autres singles sont sortis en 88 et 89, Faire Les Voyous et le très reggae Pas Envie d'Expliquer, mais ils se sont plantés l'un comme l'autre, mettant fin au projet, chacune reprenant une activité plus anonyme.

A Caus' Des Garçons (le titre) a connu à nouveau un petit succès en 2007 avec la reprise de Yelle. La chanteuse suédoise Robyn a cherché aussi à l'adapter en Anglais, mais je vous l'épargne, c'est une réelle catastrophe !

Très sincèrement, si le titre Faire Les Voyous est quelque peu fadasse, la suite reggae Pas Envie d'Expliquer est un titre que j'écoute très régulièrement et que j'apprécie crescendo depuis l'époque, le préférant même à leur tube! Y a pas d'explication à ça

C'était la période où on commençait pas mal à mélanger reggae et pop (Yazz par exemple la même année), ça n'a fait que s'amplifier les années d'après, c'est ce qui a du jouer en partie !

Pour ce retour dans les années 2000, place à de la dance italienne au début assez jazzy


A ne pas confondre avec Gala (d'autant plus que c'est aussi apparu chez nous à la fin des 90's et que c'est aussi une prod italienne !), c'était le pseudo d'une chanteuse américaine, Stephanie Haley.

Après un single eurodance en 1995, Lovin' The Way en 1995, elle avait trouvé son style plus jazzy en 1996 avec Sing Your Soul. Mais c'est le single It's Love à la fin 1998 chez nous qui avait pu la faire connaître un moment, ayant atteint le Top 5 du HDC,. Le remix fait pour la version principale était signé Fargetta, qui délivrait là un de ses habituels Get-Far Remixes.

La suite était aussi sortie chez nous pile un an après, I Keep On Dreaming, dans le style de la dance italienne de la période, mais avait du se contenter d'un résultat bien plus modeste. On en avait loupé un avec Shine On Me, et le tout dernier, Never Meet sorti en 2000, il était passé à l'as aussi. Pourtant, comme pour les précédents, les Get-Far mixes étaient toujours présents.

Pour moi, Gaya', à part It's Love, tout était passé à l'as!
Puis bon, les remixes par Get-Far, quand en a entendu un, tu les a tous entendus.

Gaya - It's love, ça faisait bien longtemps que je n'avais pas fait vibrer mes tympans avec, pourtant j'ai le maxi-cd. Mais, c'est un bon rappel d'un de mes meilleurs souvenirs dance de 1998. Mon numéro 1 était, cette année là d'ailleurs, pour souvenir, le remix de Steve Silk Hurley de Special Love par Jestofunk qui, je pense avec son "The World is Love" sorti un peu avant, il me semble, et entendu 2 ou 3 fois sur FUN RADIO (suffisamment pour m'en faire briller les yeux de bonheur à son écoute) avait inspiré quelques productions dance pour les 2 années qui en ont suivi.
En parlant de Gala, ça me fait encore penser à cette description  : la dance qui a du sens. Je me souviens que l'une des principales critiques des détracteurs de ce mouvement était l'insignifiance, à priori et au moins pour eux, des paroles (2 unlimited en 1993 avait subit ce genre d'à priori). Gala semblait être la réponse et a certainement rassuré les amoureux de la dance, comme moi, à plusieurs titres   , en plus d'avoir assimilé les codes de la Garage et House progressive britannique, qui étaient alors à leurs apogées chez-nous avant le déferlante French Touch succédant à Da Funk dès fin 1996 et surtout à l'encore tout chaud Music Sounds Better With You....J'ai presque une larme qui me coule sur la joue

MIKA a écrit:En parlant de Gala, ça me fait encore penser à cette description  : la dance qui a du sens. . Gala semblait être la réponse et a certainement rassuré les amoureux de la dance, comme moi, à plusieurs titres

Je suppose que tu parles de Gaya' et non de Gala. Sinon, cette phrase paraît déjà moins crédible...