Les suites de hits qui font pschitt !

Quel bon souvenir que le Fiesta de The Sunclub ! Sans conteste dans mon Top 10 de 1997 (et c'est déjà une belle performance tant il y a eu,pour moi,de bons sons "clubs" cette année-là ).Je trouvais ce morceau plutôt atypique dans sa structure musicale et assez mélancolique.
Je ne connaissais aucun des morceaux qui ont suivis (à part l'épisode d'Underdog Project qui m'avait assez plu).Le Single Minded People se rapproche pas mal de Fiesta donc j'aime bien.Wetsuit et Splash passent encore même si on est dans un style plus "pouet-pouet".Par contre,pas vraiment que je suis de tout ce qui est "Jumpstyle/Hardstyle",je ne peux adhérer au Reloaded qui enlève toute la finesse au morceau originel

Sinon,concernant les clips,je dois avouer que c'est assez sympa dans l'ensemble.Mention spéciale pour celui du titre Single Minded People

Je pense comme toi pour le reload de Fiesta, j'aurais pu m'en passer également.

Cette semaine, un peu de groove, ça faisait longtemps, c'est le tour de

On l'a découvert avec un titre dont on aurait aussi pu se passer, sa reprise de Sweets For My Sweet pour l'été 94, mais ce toaster anglais qui s'appelait en fait Steven James Lewis (il aurait donc du s'appeler SJ Lewis, normalement ! ) ne s'était pas arrêté en chemin, enquillant avec l'album Dollars et le single suivant Best Of My Love la même année.

Mais son plus gros hit chez nous, c'était bien le lead single de l'album suivant (Rough N Smooth) pile un an après à la fin 95, c'était bien sûr R To The A.

Et après, plus rien chez nous ou presque... au printemps 96, le titre Left & Right a bien été envoyé en promo et figure sur une poignée de compils, mais il a été si mal accueilli que sa sortie officielle a été annulée. Le reste ne concerne donc plus que d'autres marchés que le nôtre, on l'a retrouvé en cette même année 96 avec Can't Take It (Street Life), puis fin 97 pour le lead single de son album suivant, Roadblock, au succès aussi limité un peu partout, sauf en... Nouvelle-Zélande, où ça avait très bien marché !
Plus à rien à signaler après, donc en bonus, je ressors... la parodie de R To The A par Le Festival Robles !

Eh bien on peut dire que heureusement on s'est passé de la suite!

Limite, je trouve que la parodie de Roblès, c'est le meilleur titre de CJ Lewis!

Le programme de cette semaine devrait trouver plus d'amateurs que CJ Lewis, j'imagine, puisque c'est le tour de...


Suite de Mysterious Art, projet du même producteur allemand Mike Staab et qui avait sorti les deux premiers Omen, c'est le mystérieux M.A qui a débarqué outre-Rhin à Noël 93 avec Omen III, histoire de mystifier et créer le lien. Mais Magic Affair avait comme interprètes le rapper (Ex-G.I., comme tant d'autres) A.K. SWIFT et la chanteuse Franca Morgano. Omen III a été un des plus gros tubes de l'ère eurodance en Allemagne, N°1 des ventes, disque de platine et + de 520 000 singles vendus. En France, ça s'est moins vendu mais très bien classé quand même, aux alentours du Top 10 aussi bien au Top 50 qu'au HDC. L'album Omen (The Story Continues) et les singles suivants Give Me All Your Love, In The Middle Of The Night et Fire ont obtenu en 94-95 des résultats progressivement inférieurs mais toujours très acceptables. En coulisses en revanche, ça n'allait plus, A.K. SWIFT, très macho, n'était plus supporté par Franca et les engueulades étaient nombreuses, les producteurs ont fini par les virer tous les deux ! Leur passage à Dance Machine 5 pour In The Middle Of The Night a du être un des derniers, car c'est à cette période que c'est survenu. Et les producteurs ne le savaient pas encore, mais c'était bel et bien le début de la fin.

En France, ça a été le vide intersidéral pour tout ce qui a suivi, et en Allemagne, plus aucun titre n'a jamais atteint le Top 50, mais les tentatives ont quand même été nombreuses. Deux chanteuses, Anita et Jannet, avaient été engagées pour le 1er extrait du second album, et même tout cet album. A la rentrée 95 est sorti The Rhythm Makes You Wanna Dance, et ça a été la douche froide, un très mauvais accueil général, pas immérité selon moi. Le suivant relevait le niveau, Energy Of Light était basé sur le classique 80's Flesh de A Split Second, mais sans renouer avec le succès d'antan. Durant l'année 96 est donc sorti l'album Phenomenia qui a logiquement fait un bide, tout comme les singles extraits World Of Freedom, Night Of The Raven et Break Theses Chains, malgré l'arrivée pour celui-ci du rapper de E-Rotic à la place de Jannet, elle aussi virée.

Début 97, une reprise curieuse de Bohemian Rhapsody pour le projet Queen Dance Traxx a eu un très léger frémissement, pas suffisant pour faire redécoller le groupe, l'ultime extrait de ce second album (Miracle) étant finalement annulé.

On croyait Magic Affair à ranger aux oubliettes, mais en 2003, en pleine période de reloads 90's en Allemagne, ils signaient un retour avec... Franca Morgano, qui chantait le titre Fly Away, énième adaptation de La Serenissima. A la production, Mike Staab avait laissé la main aux producteurs du projet Hypetraxx. Il est décéde en 2009.

Stigmata Of Love marquait en 2008 le retour ensemble de A.K. et Franca, sans plus de résultats que précédemment. La dernière tentative date de 2014 avec Hear The Voices. Quand aura lieu la prochaine, en 2021 ?  

J'ai bien aimé Stigmata Of Love à l'époque, et Give Me All Your Love lors de la période dorée, sinon rien de frissonnant pour moi. La voix de Franca est sans doute un frein...
Les singles avec les deux filles ne relèvent ceci dit pas le niveau.

Pour ma part, Magic Affair demeure un de mes groupes eurodance préférés. Impossible de se lasser de Give Me All Your Love et surtout In The Middle... Au contraire de l'ami SMR, j'ai toujours eu un faible pour la voix de Franca et de surcroît dans ses interprétations en solo dans le projet Voices (I Can Reach Nobody, une petite merveille!). D'ailleurs, qui se cachait derrière Voices?

C'était Voice (sans s), c'était bien le projet solo de Franca une fois partie de Magic Affair. Les producteurs avaient pour nom Andy Stöffel et Monika Mann, mais vu qu'ils ne sont crédités pour rien d'autre, il n'est pas impossible qu'il s'agisse de pseudos de noms plus connus... Il y a même eu un 3eme titre (Scandal, une reprise de Queen pour le projet Queen Dance Traxx), on l'évoquera le jour où ça passera dans ce topic.
J'aime bien Franca aussi, même s'il est vrai qu'elle chante pas toujours très juste, mais quand elle s'y met pour de bon, elle dégage beaucoup d'énergie, comme sur le refrain d'Omen III.

...et cette semaine, un cas épineux, celui de


Epineux, car on a eu droit à quelques magouilles et trompe-l’œil dont il est difficile de démêler les tenants et les aboutissants. A la base, Fluxland, c'est au printemps 1993 juste un titre d'un EP du producteur Ramon Roelofs paru sur le label Simple Symphonies, vous vous rappelez peut-être de la rubrique V.O qui lui avait été consacrée dans un revival. Là, des producteurs italiens flairent le bon coup et sortent sous le nom de XL un cover chanté du titre avec une production plus dance et surtout le passage avec la foule qui chante qui a fait le succès du titre. Et là, peu avant l'été 94, la maison de disques belge ARS décidé de faire... un cover du cover, en gros un remix qui mélange l'original et l'esprit du cover italien en virant les passages chantés mais toujours avec la foule, c'est cette version là qui a cartonné pendant l'été 94 et qu'on connaît. Sauf que c'est pas le producteur original, Ramon Roelofs, qui l'a réalisé et pour profiter un peu à son tour du succès de son titre, il a signé ensuite...sa propre réédition de l'original de 93, sortie sous le nom de son label, Simple Symphonies !!! Vous suivez toujours ?

Il y a bien eu différents singles par la suite sortis sous le nom de Fluxland, et c'est ceux là qu'on va signanler aujourd'hui, mais ce sont de "faux Fluxland", des titres réalisés pour le compte de la maison de disques ARS par divers producteurs qui étaient sous contrat avec elles pour profiter de la notoriété du nom. Le 1er à se planter, c'est la véritable suite du hit, à savoir O.K. (Move That Body), arrivé à Noël 94. Ce sont de vieux briscards qui l'ont fait, Ramaekers & Sas (Cartouche, Confetti's, T Spoon, les remixes de Freddie Mercury & Eartha Kitt...) et c'est surtout un pauvre remake du remix de l'équipe de Ramirez du Don't Stop des Outhere Brothers. On y retrouve le sample de African Man de Iggy Pop qu'on évoquait il y a quelques temps dans le topic des samples.

Par la suite, ARS a réutilisé le nom Fluxland pour promouvoir le titre Ou EEE Ou du projet D.F.S, mais là encore ce n'est qu'un prête nom, c'était juste pour utiliser la notoriété de Fluxland. En 96 on a vu débouler le titre Here I Am, encore une fois par un autre producteur, et à part un titre promotionnel et des remixes ultérieurs de Fluxland le titre, c'est la fin de ce projet qui n'aurait pas du être ce qu'il a été.

Ca ferait un très bon article pour Danceur #4, ceci! Sympa l'histoire, bien qu'un peu compliquée...

Oui effectivement, cette histoire c'est plutôt flou-x-land !!   Le titre O.K. n'est pas si dégueu', à prendre à la légère.