Les suites de hits qui font pschitt !

Tiens, je pensais que son premier échec commercial et clubs était A Kiss From Paris, qui il est vrai n'a pas été plébiscité par les deejays.
Enfin, moi je trouvais que c'était un échec par rapport aux précédents.

Mmm... Je ne parierai pas sur le fait que ce dernier titre va la relancer...
Je suis assez fan d'Abyale. Forcément le I Wanna Be Your Lover Too (et non pas ...Beep Your Lover Too, hein !! ) est l'un des meilleurs pour moi avec The Snooker. J'ai bien aimé le Kiss From Paris mais a contrario le I Don't Talk... beaucoup moins (sauf les remixes). Je ne sais pas si son slow est uniquement responsable de sa baisse de popularité ; il aurait fallu que les titres suivants soient aussi bons que les premiers et les choses auraient certainement mieux évolué.

Le seul support sur lequel j'ai pu écouter le I Wanna Find Somebody est "Dance Club volume 7".A  la première écoute de ce titre,j'ai pas accroché de suite mais,à force de me repasser en boucle la compilation,il a réussi à s'attirer mes faveurs.
C'était finalement assez courant durant les années 91/93 que des projets dance s'essayent,à un moment ou un autre,à l'exercice périlleux du morceau slow (je me rappelle,par exemple,avoir été surpris par le final de l'album "No Limits!" des 2 Unlimited avec ses deux morceaux "tranquilles").
Bon après,certains artistes ont gardé leur expérimentations "downtempo" pour leurs albums alors que d'autres ont tenté la commercialisation en single avec souvent un plus ou moins gros bide à la clé.

Sinon,le remix trance du titre Words est sympa.J'ai d'ailleurs chopé le CDM rien que pour lui dans un dépôt-vente.

SMR a écrit:Tiens, je pensais que son premier échec commercial et clubs était A Kiss From Paris, qui il est vrai n'a pas été plébiscité par les deejays.
Enfin, moi je trouvais que c'était un échec par rapport aux précédents.

C'est vrai qu'il avait moins bien fonctionné que les précédents, mais tu iras voir sur ton site le Top Dance et le MC de l'été 92 : je crois que pas mal de monde aurait quand même été content avec des classements comme celui-ci.

DJTibo a écrit:Mmm... Je ne parierai pas sur le fait que ce dernier titre va la relancer...
Je suis assez fan d'Abyale. Forcément le I Wanna Be Your Lover Too (et non pas ...Beep Your Lover Too, hein !! ) est l'un des meilleurs pour moi avec The Snooker. J'ai bien aimé le Kiss From Paris mais a contrario le I Don't Talk... beaucoup moins (sauf les remixes). Je ne sais pas si son slow est uniquement responsable de sa baisse de popularité ; il aurait fallu que les titres suivants soient aussi bons que les premiers et les choses auraient certainement mieux évolué.

DG02 a écrit:Le seul support sur lequel j'ai pu écouter le I Wanna Find Somebody est "Dance Club volume 7".A  la première écoute de ce titre,j'ai pas accroché de suite mais,à force de me repasser en boucle la compilation,il a réussi à s'attirer mes faveurs.
C'était finalement assez courant durant les années 91/93 que des projets dance s'essayent,à un moment ou un autre,à l'exercice périlleux du morceau slow (je me rappelle,par exemple,avoir été surpris par le final de l'album "No Limits!" des 2 Unlimited avec ses deux morceaux "tranquilles").
Bon après,certains artistes ont gardé leur expérimentations "downtempo" pour leurs albums alors que d'autres ont tenté la commercialisation en single avec souvent un plus ou moins gros bide à la clé.

Sinon,le remix trance du titre Words est sympa.J'ai d'ailleurs chopé le CDM rien que pour lui dans un dépôt-vente.

C'est vrai que dans le cas particulier d'Abyale, Words était moins fort et était dans le contexte hyper concurrentiel du début 94 dans une position très compliquée. Mais de façon générale, le slow en single par les artistes stars de la dance était un choix courant qui m'a toujours semblé une hérésie commerciale : les fans de slows ne s'intéressent souvent pas aux artistes dance et n'attendent donc rien d'eux tandis que les fans de dance n'attendent pas de leurs artistes favoris qu'ils leur proposent des slows... A l'exception d'Haddaway, où l'intermède I Miss You n'a pas empêché Rock My Heart de cartonner juste après, tous ceux qui s'y sont risqués ont connu non seulement un succès bien moindre avec le slow choisi, mais aussi le "retour à la dance / house" a donné des résultats significativement à la baisse pour les titres d'après, même quand c'était autrement plus réussi que dans le cas d'Abyale.

Et pour samedi, ce sera un petit passage en Italie avec un des principaux artistes / producteurs du début des 90's de cet autre côté des Alpes.

Et cette semaine, c'est au tour de...


Ce producteur d'Italo Disco dans les 80's (Mito, Ray Cooper, Larabell...) avait suivi les différentes tendances musicales comme tout le monde ou presque par chez lui et avait décroché le jackpot en 90-91 avec ses deux tubes connus de tous interprétés par Orlando Johnson : I Say Yeah et Keep On Jammin. En 92, Orlando Johnson était reparti en solo (mais toujours produit par Secchi) et pour son nouveau single de 92 Play That Song, il avait engagé Nasty Cat, la rappeuse de 2 Static. Ça a été son dernier titre classé dans les charts en France, du moins sous son propre nom, car en tant que producteur, il a été particulièrement gâté avec le succès de Co.Ro.

Mais à l'automne 92, il était allé chercher la légende Lyn Collins (remember Think About It, le titre le plus samplé, avec ses "Wooh ! Yeah !" à répétition) pour Break Your Heart, qui n'a pas pris chez nous, comme les suivants.

Fin 92 il avait pourtant utilisé le featuring de sa chanteuse Taleesa pour surfer sur le succès de Because The Night, mais ça n'a pas fait de We Are Easy To Love un succès pour autant.

Un an après, voire début 94 chez nous, il était de retour de nouveau avec Taleesa pour A Brighter Day, adaptation de Una Storia Importante de Eros Ramazzotti. Pas plus de résultats, comme pour le reste venu après, qui n'a plus eu vraiment de diffusions chez nous contrairement aux précédents.

Pour le fun, on peut noter en 96 un mashup franchement opportuniste avec une reprise de Voyage Voyage sur... l'instru de Children. Son dernier maxi sous son nom date de 2004.

Le Brighter Day n'est pas transcendant mais pas vilain non plus. C'est clair que le Children / Voyage vaut des points... Mashup Robert Miles / Desireless avec une interprète qui essaie d'imiter la voix de Véronique Sanson et son vibrato, c'est pas mal dirons-nous...

Stefano Secchi, je me souviens la première fois que j'ai entendu son nom à la radio je croyais qu'on demandait : "Stefano c'est qui?"
Sinon, j'ai jamais adhéré au I Say Yeah et le reste je découvre. Le mashup "Desiremiles" est franchement tordant! Il aurait mérité de figurer dans notre Music Power HS consacré aux "covers et reprises".

Sans dèc.. il a merder le Secchi là On dirait plus une blague qu'un truc officiel !
Sinon le "I Say Yeah" m'a marqué à l'époque, toujours fredonner dans un coin de mes souvenirs.

Alors moi,sans être un fan absolu de Stefano Secchi,j'avoue que ses prods passent plutôt bien.Mais alors le mash-up là ... C'est quoi cette idée,en 1996,de "ressusciter" du Desirless ???!!! Surtout que ça va franchement pas ensemble quoi ! On se croirait à un vieux karaoké !

Sinon,le clip de A Brighter Day m'a permis de me rappeler à quel point j'aimais bien Taleesa .Voila,tout l'monde s'en fout mais j'avais envie de le préciser quand même

Non on ne s'en fout pas mon cher DG02, Taleesa pourra aussi passer dans le topic vu qu'elle a fait une bonne carrière solo, ainsi que pas mal d'autres titres du début des 90's (autres que Co.Ro) dont certains ont été classés dans le HDC frenchy, sans que l'on sache forcément qu'elle était là... Et c'est vrai que le Children / Voyage, ça sentait un peu l'arriéré d'impôts qui venait de tomber sur le coin de la figure de Mr Secchi, pourtant pas coutumier du fait...

Aujourd'hui, un groupe dont un titre a marqué l'année 91, c'est...


En France et dans pas mal de pays européens, ils ne sont connus que pour un seul titre, le très New Jack I Wanna Sex You Up, qui se passe de traduction !   C'était un N°1 des ventes en UK au printemps 91, chez nous la carrière du titre en clubs a un peu pâti de la présence dans le classement d'un cover, un peu comme pour Gypsy Woman à la même période pour CW.

Et ils ne sont qu'un one hit wonder chez nous, le single suivant, le slow I Adore Mi Amor étant passé globalement inaperçu. Aux USA en revanche, ils ont été présents tout au long des 90's, avec 4 albums et un album de remixes.

Mais l'ensemble de leur discographie ne ressemble pas beaucoup à leur hit, Color Me Badd était plutôt dans l'ensemble un boys band polyphonique à la Boyz II Men ou All 4 One proposant plutôt des slows langoureux dégoulinants de guimauve. Mais une poignée de singles aurait toutefois pu faire danser les foules européennes, ce qui n'a pas été le cas... All 4 Love en 1991 et Heartbreaker peu après sont de ceux-là.

C'est clair, le All 4 Love, c'est de la soupe. Et Heartbreaker est trop fadasse !