Remix Of The Week

De rien, et merci à toi aussi pour ta review !

Une fois de temps en temps, j'ai envie de radoucir nettement le tempo, et ça tombe sur le cas de cette semaine.


Greece 2000, l'original est toujours aussi fort, mais en plus y a tellement de remixes qui valent également le coup... en 2018, le label Armada a sorti un pack avec les différents edits et remixes de toutes les versions officielles disponibles, ça faisait déjà 48 versions !!! Si on compte les versions non officielles, les covers, les remixes sortis depuis, autrement dit on a largement dépassé les 50 depuis. Quoi choisir pour ici ? Et bien celui-là se démarque nettement car c'est une version purement Ambient, totalement chill-out !

C'est la spécialité de celui qui s'appelle réellement Louis Gaston Newbury-Smith, quand il utilisait ce pseudo de Moonwatcher ou celui d'Alaska, avec un acolyte. Un maître du genre des versions ambient de titres club, assurément, il n'y a qu'à fermer les yeux et se laisser porter.

Et bien j'ai fermé les yeux et me suis laissé emporter. Merci!

Et cette semaine on revient au son de 94 !


J'aime toujours autant l'original de ce titre, mais ce remix, moins vocal, est fantastique également, on reconnaît la touche des producteurs Sven Delgado Jordan & Alex Trime, responsables des meilleurs remixes pour Haddaway notamment le Mission Control de Life, et qui allaient également signer les succès de Centory.

On recule de quelques années, histoire d'évoquer deux italiens, un déjà évoqué ici et l'autre pas encore, me semble t-il !


C'est l'époque du début des 90's où le son techno commençait à envahir les clubs italiens, et où certaines productions italiennes commençaient à cartonner dans les charts et à consacrer certains DJ / producteurs comme les premières stars du genre dans la botte transalpine. Luca Pretolesi aka Digital Boy a été de ceux-là, avec des productions comme Kokko, ce Ok!Alright où les suivantes. il est désormais un sound designer très respecté établi à Las Vegas.

Pour ce remix, il s'était adressé à Enrico Acerbi aka DJ Herbie (ou DJ H), spécialiste à la même époque des succès en matière d'Italo House. et c'est exactement ce qu'il a fait avec ce remix qui change le style purement techno du titre, grâce notamment à l'ajout de samples : l'intro de Last Train To Trancentral, le vocal de Bostich de Yello ou bien sûr le gimmick dont la mélodie a été prise sur le Elevation (Move Your Body) de Xpansions.

Le Trime 'N'Delgado Club Mix d'Odyssey est bien en effet dans le style de ce qui a été fait pour Haddaway.

Mais la très grosse claque pour moi concerne cet excellent remix de DJ Herbie pour Digital Boy. Quel tuerie !
Ce DJ H est-il celui qui avait signé entre autres Think (About It), bon souvenir classé au Hit des Clubs en 1991 ?

En tous cas, merci moratto pour la découverte !

Et oui, c'est bien le même, Enrico Acerbi aka DJ H ou DJ Herbie, très populaire et demandé au début des 90's, surtout chez lui en Italie. Merci pour ton comm !

On change encore tout d'une fois sur l'autre avec un classique acid / techno des 90's qui se voyait relifté il y a 4 ans par le champion du genre du 21eme siècle.


En Allemagne, fin 94, It's Our Future de AWeX a eu une grosse heure de gloire en devenant, au même titre que Hardfloor à la même période, le chantre du retour en grâce des sons Acid dans les productions Techno. Thorsten Adler & Tom Wax, qu'on connaissait aussi ensemble sous les noms de Arpeggiators ou Microbots, avaient parfaitement réussi leur coup. Et ils ont influencé Frank Ellrich, qui a débuté peu après avec Kai Tracid son projet A*S*Y*S, dans le même style. Les premiers titres remarqués sont venus avec la montée en puissance du label Tracid Traxxx à la fin des 90's. Puis Kai Tracid a changé d'univers au milieu des 00's et Frank a continué tout seul, donnant encore plus d'efficacité au fur et à mesure sans renier à sa volonté de perpétuer dans l'Acid. En a donc résulté cette relecture de it's Our Future, The Future Of The Future, comme auraient dit Deep Dish.

Excellent remix! Ça donne une furieuse envie de l'entendre devant un énooooorme mur de son dans un club très tard la nuit... avec cette mini-montée à partir de 1:56!!

J'adore aussi le Timewriter Remix (que j'ai collé dans le mix de Serious Beats 17), plus laidback mais avec une production exemplaire.

Oui, il est super aussi, c'est vrai !

Bon, cette semaine, je vais peut-être faire le remix le plus surprenant de cette année ! Mais en fait, je l'aime beaucoup de remix, et c'est l'occase de parler enfin ici du "parrain" des DJ New Yorkais en matière de house.


Tout arrive, même La Compagnie Créole dans ROTW ! Après, leur version de A.I.E est une reprise d'une production de Daniel Vangarde, aka le producteur d'Ottawan de son vrai nom Daniel Bangalter, le papa de Thomas. Bananarama en avaient aussi fait une reprise à la même période.

Quant à Larry Levan, c'était le mythique DJ du Paradise Club à New York, c'est lui qui a fait aimer la House aux New Yorkais et est cité comme une référence pour son style de mix par tous les pionniers, faisant évoluer la scène disco vers une scène qui allait devenir la scène house. Une légende disparue en 1992.

Excellent remix J'ai toujours adoré ce titre qui dénote dans la discographie de LCC. Tout comme le Kalimba De Luna pour Boney M.

Le Kalimba De Luna, je l'avais découvert dans...le Summer Megamix de Boney M, ils me servaient à ça en 89 les megamixes, à découvrir des titres ! J'ai découvert l'original de Tony Esposito assez longtemps après.

On change un peu avec un peu d'eurotrance comme il y en avait beaucoup sur la fin 90's / début 00's


Posse était un single de la période du plus gros succès commercial de Scooter, sorti donc la même année (2001) que Ramp, reprise de The Logical Song, disque de platine dans 3 pays et leur premier disque d'or outre-manche. C'est d'ailleurs sur le pressage anglais exclusivement de Posse qu'on trouvait ce remix signé N-Trance, bien loin ici de leur période disco. On est donc sur une veine eurotrance ici comme ce qui se faisait en Belgique ou en Allemagne, ça tranchait un peu avec l'original.

Ce mélange de synthés début 2000s avec une rhythmique mid 90s (je pense fort à Electronic Pleasure) est fort surprenant mais réussi! Si seulement HP pouvait éviter de beugler