Les suites de hits qui font pschitt !

Ouais,je trouve aussi ses titres bien sympatoches (particulièrement ceux des eighties).C'est vraiment dommage,et difficilement explicable,qu'un titre comme Housecalls n'est pas connu un meilleur destin en France.Malheureusement,sur le marché français,les voies du succès commercial sont parfois (voire souvent) impénétrables et incompréhensibles ... Amen !

A l'époque (et pour pas mal de suivantes) les tendances changeaient rapidement, et la vérité d'un moment n'était plus forcément celle du suivant parfois indépendamment de la qualité des titres, ça a joué dans beaucoup de cas.

Pour faire le pont d'ailleurs entre les époque, voici quelqu'un de révélé dès le début des 90's qui a connu le succès en solo chez nous seulement en 2000 !


Sonia Clarke dite Sonique, londonienne de la fin des 60's et à la fois DJette et chanteuse, avait eu une petite période de gloire en Angleterre au début des 90's : elle avait été engagée par Mark Moore de S-Express pour intégrer le groupe pour leur second album, sorti en 1990. Elle est l'interprète des singles extraits, mais comme cet album est plutôt passé inaperçu par chez nous, c'en était resté-là.

On l'a retrouvée quelques années après dans le clip de Disco's Revenge de Gusto dont elle interprète la version vocale, et la même année elle a fait d'ailleurs une autre version vocale d'un classique, Higher State Of Consciousness de Josh Wink.

Pour sa carrière solo, ça débutait vraiment en 98 avec les premières sorties de I Put A Spell On You et It Feels So Good, tous deux dans le Top 40 singles en UK.

Mais c'est bien le remix de It Feels So Good en 2000 qui fait qu'elle a cette fois décroché le jackpot, tube partout en Europe et N°1 chez elle. La suite Sky, à la rentrée 2000, a été pas loin d'obtenir des résultats comparables, mais ça s'est compliqué par la suite... La ressortie (comme It Feels So Good) de la reprise de I Put A Spell On You la même année lui a permis d'obtenir un nouveau Top 10 à domicile, mais chez nous, ça commençait clairement à sentir la fin.

Son retour en 2003 avec son second album Born To Be Free n'a pas obtenu les résultats escomptés, et si Can't Make Up My Mind a obtenu un top 20 en UK, rien de tout ça chez nous, tout comme le suivant Alive pourtant remixé par Benny Benassi dans son style "Sfaction" de l'époque. Deux autres albums ont suivi (le dernier en 2011), tout étant relativement confidentiel. Elle ne lâche pas l'affaire pour autant, elle a sorti le titre Don't Put Me Down au mois d'avril de cette année.

On passe au son italien de la fin des 90's, avec un projet que vous ne connaissez peut-être pas ou que vous avez peut-être oublié,


Ce groupe composé de la chanteuse hollandaise Nathalie Aarts et de l'argentin German Le Guizamon n'a pu se faire connaître en France qu'avec le titre Surrender, qui a claqué un Top 10 au HDC pendant l'été 99.

Ce titre rappelait un peu musicalement le style des singles de Gala de la période 97/98 et pour cause : The Soundlovers étaient eux aussi produits par Molella & Phil Jay. En Italie et un peu aussi en Allemagne, en revanche ils fonctionnaient beaucoup plus, et ce dès la rentrée 96 avec Run Away, joli succès en Allemagne à la période qui était justement celle de Freed From Desire. People et Another Day avaient récidivé en 97, mais toujours rien chez nous donc jusqu'à Surrender.

Le follow-up de ce dernier était Walking, arrivé à la rentrée 99 mais passé inaperçu chez nous comme tout ce qui a suivi, contrairement à l'Italie où ils ont quand même sorti par la suite encore une dizaine de singles durant les années 2000, même jusqu'à Be My Man, sorti en 2013. Parmi ceux-ci, on peut retenir Hyperfolk, All Day All Night, la reprise de I'm Not Scared ou Living In Your Head. Depuis, Nathalie Aarts chante souvent en duo avec une autre chanteuse produite en Italie qui a connu aussi un succès club en 99 : Kim Lukas.

Le titre Walking ne fait carrément pas pschit de mon côté car je l'appréciais à l'époque mais l'avais complètement oublié jusqu'à... aujourd'hui. Merci Moratto

De rien, c'est vrai que The Soundlovers fait partie des groupes qu'on a tendance à oublier, comme souvent les projets qui n'ont eu qu'un ou eux titres qui ont marché (et encore pas forcément des masses) chez nous.

C'est un hasard, mais dans un autre genre, c'est le cas de celui de cette semaine.


Un seul titre ayant bien marché en clubs chez nous, Diva début 98, un clone de Meet Her At the Love Parade à la sauce Opera, ce qui n'est pas illogique quand on sait que T.O., c'est le sigle diminutif de Trance Opera, un projet qui avait débuté dès 1994 avec des reprises de thèmes connus dans le genre.

Ce projet a ainsi pu perdurer même si les producteurs étaient beaucoup plus occupés avec d'autres groupes au succès bien supérieur : Activate en 94, et surtout 666 en 98. Ça n'a pas empêché de retenter le coup après Diva en 98 avec un titre en Français, Mon Cœur. Et il y a eu un album ultime en 2000 de nouveau sous l'appellation Trance Opera, où on trouve d'ailleurs un remake de ce deuxième single de T.O.

Je me souviens qu'à l'époque je confondais régulièrement le Diva de T.O. et Ladiva avec leur titre Lyric Symphonie, plus abouti à mon goût.

Tiens oui, je l'avais oublié celui-là, moi aussi je le préférais à l'autre mais il n'a pas fonctionné du tout.

Un grand nom des 90's pour cette semaine...


En France, on résume souvent la discographie de ce duo d'Oldham signé par Dale Longworth et Kevin O'Toole, à trois tubes entre 95 et 97 (un par an !), à savoir Stayin' Alive, Electronic Pleasure et Da Ya Think I'm Sexy. Bon, on peut rajouter un peu de Turn Up The Power qui s'était fait remarquer par les clubbers en 94, mais c'est tout.

Chez eux en UK en revanche, ils ont été un des projets dance les plus vendeurs des 90's et du début des années 2000, avec une dizaine de prods dans le top 20 singles dont plus de la moitié dans le Top 10. Et leur plus gros succès commercial avec Stayin Alive a là-bas été un titre peu notoire en France, Set You Free, qui a été classé au top singles à trois périodes différentes, montant jusqu'à la seconde place début 95.

Mais outre ce qu'on connait, il y a eu d'une part ce à quoi on n'a pas eu droit, comme Just Let It Go, sorti uniquement en Italie fin 96, ou des surprises passées inaperçues comme la fausse suite de Stayin Alive qu'était la reprise de D.I.S.C.O début 97. D'autres titres comme The Mind Of The Machine la même année auraient aussi pu tirer leur épingle du jeu, mais l'absence de Ricardo Da Force (Ex-KLF) n'a pas du jouer en sa faveur. Autre reprise inattendue, Paradise City en 98 des Guns N'Roses !

Parmi les titres des années 2000 passés inaperçus chez nous, Forever et Destiny en 2002 et 2003 ont été deux gros succès anglais également, surtout le premier.

A noter que les producteurs de N-Trance ont aussi signé un top 10 singles UK en 2005 avec le So Much Love To Give des Freeloaders, un titre où ils ont refait le coup à Bangalter de lui piquer un son et d'en faire un hit, peu de temps après Eric Prydz !

Oui je pense qu'il est important de citer Set Me Free et surtout Turn Up The Power, ce dernier m'ayant vraiment fait aimer le groupe. Le groupe Trans X-Press avait également sorti le titre homonyme à l'époque mais rien à voir, quoique excellent aussi !
Effectivement, un tube par année pour N-Trance... Cela prouve bien qu'à l'époque la qualité était au rendez-vous. Les titres poubelles étaient moins légion.

N-Trance,un projet que j'ai vraiment bien aimé entre 1994 et 1996 même si,au premier abord,le Stayin'Alive (et son revirement de style),m'a laissé dubitatif.Après plusieurs écoutes,je m'y suis fait et je me suis même surpris d'aimer la reprise de Rod Stewart.Depuis,j'avais perdu la trace de ce groupe.

Le cover des Guns me plait pas mal.Celui d'Ottawan,pas du tout.The Mind Of The Machine est intéressant avec son petit son de piano et ses montées acid.

DJTibo a écrit: Le groupe Trans X-Press avait également sorti le titre homonyme à l'époque mais rien à voir, quoique excellent aussi !

Il a plus à voir qu'il n'y paraît, puisque leur cover se basait non pas sur l'original de N-Trance, mais sur deux des remixes, mélangés pour l'occasion, c'était curieux mais bien pensé !

Cette semaine, retour à nouveau sur un projet connu que pour un titre, en l'occurrence c'était à l'automne 95 :


In The Heat, un des quelques sons Garage classiques à avoir réussi à s'imposer dans les clubs français à cette période. Si c'est une production italienne à la base (signée Woody Bianchi et au texte d' Orlando Johnson, celui-là même qui chantait pour Secchi quelques années auparavant !), c'est un remix du New Yorkais Victor Simonelli qui lui a valu ce succès.

Du coup, il a été étonnant que le follow-up de 1996, I Can't Fight It, toujours chanté par Desy Moore et remixé par Mr Simonelli, fasse un tel bide chez nous qu'il passe inaperçu. C'est ainsi, mais du coup, ce deuxième titre aura été le dernier. En bonus, le titre solo de Desy Moore sorti auparavant, en 94, et également produit par Woody Bianchi, You're My Love. Mais ça n'a plus rien à voir, c'est une production totalement eurodance !

Etonnant oui et non, le follow up a un gimmick largement moins accrocheur qu'In The Heat quand même.