Le coin des copieurs

moratto a écrit:Cette semaine, un vieil habitué du topic qu'on n'avait pas croisé depuis un moment, le revoici.

DJ Scana Feat. Naline - Dream On Me (1998) / Sash! - Stay

Et oui, Alessandro Franchi aime bien se cacher derrière différents noms pour commettre ses "méfaits". Tenaki ou Bergsenson sont d'autres pseudos de producteur de sa part, Anti-Funky, Disco Blu, Blue Velvet ou Puma sont ses projets parmi les plus connus qui ont déjà figuré ou pourraient figurer ici, et ce parmi d'autres moins connus, comme ce titre de DJ Scana, pseudo utilisé pour un autre titre excellent, Relax Your Body.

C'est pareil, mais en moins bon

C'est souvent comme ça ! Ca pourrait être aussi le cas cette semaine.


L'exemple de cette semaine, s'il jouait au scrabble, il aurait un mot compte double ! Les Italiens de Each & Every One n'ont sorti que ce titre en 97, parmi eux G.Tubelli, qui a signé les versions à succès de Fluxland en 94. Ce titre correspond toute la ligne musicale du remix bien connu de Missing, et en plus, ce Angel n'est autre qu'une reprise d'un des 1ers tubes de...Everything But the Girl, en 84, qui s'appelait non pas Angel mais Each & Every One, c'est à se demander s'il y a pas eu erreur ! La bassline de Missing sera encore au menu de la semaine prochaine, car DJTibo a autre chose à nous proposer à ce sujet.

Pourquoi je trouve que les vocaux et l'instru ne vont pas du tout ensemble? C'est quand même issu du même groupe à la base...

Toute idée opportuniste et donc a priori bonne ne se révèle pas forcément aussi judicieuse avec le résultat final !

Et voyons voir ce que DJTibo a pu nous dégotter, donc :


Celui-ci n'est pas le titre de Whigfield le plus connu loin de là, c'était il est vrai un de ses premiers titres à ne pas sortir chez nous. Toujours interprété par Annerley Gordon, il mélange plusieurs influences, une base eurodance de par son style et son gimmick, DJTibo a bien noté à raison que toute la partie rythmique de Missing est récupérée ici, et on est aussi dans la période pizzicato avec l'ajout d'un gimmick du genre largement influencé par le tube de Hypertrophy. Merci à nouveau DJTibo !

Ce n'est peut-être pas le meilleur Whigfield qui soit mais il sonne sympathiquement à l'oreille

Le synthé me dit aussi quelque chose, d'ailleurs... Pandora, non?

C'est un peu la transition idéale entre les productions pré et post 1996. Et c'est très agréable à écouter

Peut-être oui pour le gimmick, mais à part 2/3 je n'ai plus trop les mélodies de Pandora en tête !

Cette semaine, retour d'un cumulard !


Non, ce n'est pas le DJ Pierre américain inventeur de l'Acid House, mais Pierre Feroldi, producteur italien bien connu membre de Media Records, tout comme son collègue Mauro Picotto qui réalisait ce remix. J'ai mis Chase comme copié car c'est le plus connu chez nous et est arrivé en 1er, mais je ne sais pas combien de prods italiennes de l'époque ont pu sampler le vocal du Keep It Comin' de C+C Music Factory mais y en a vraiment beaucoup. Une de plus ici, qui lorgnait donc aussi du côté de Terapia.

moratto a écrit:Peut-être oui pour le gimmick, mais à part 2/3 je n'ai plus trop les mélodies de Pandora en tête !

Je pensais à Don't You Know :

Ah oui, c'est vrai qu'il y a quelque chose !

Tiens pour cette semaine, c'est aussi DJTibo qui m'a suggéré d'en parler, celui-là :


Cette prod de Robyx s'essayant au B.B.E-like très présent alors en Italie utilisait la voix d'Alexia, il avait remis le titre d'ailleurs sur l'album de cette dernière. Le gimmick principal, lui aussi très ancré dans cette époque pizzicato, rappelle lui le tout premier single de Sash!, il me fait aussi un peu penser au Groovebird de NBG qui était sorti encore avant. Merci une nouvelle fois DJTibo !

Et pour cette dernière copie de la saison avant reprise à la rentrée, j'ai trouvé spirituel de finir la saison comme les deux précédentes : avec du 2 Unlimited-like !


Mais cette fois-ci, ce n'est pas par la même équipe que les années précédentes...mais c'est quand même des Italiens ! C'est Maurizio Braccagni aka Mabra qui était dans ce coup-là. L'intro laisse la sensation d'avoir affaire à quelque chose de différent, mais ça évolue par la suite...