Les suites de hits qui font pschitt !

C'est quand même du bon son ! Même si ces titres n'ont pas marché, ils sentent la bonne époque, c'est un plaisir de les écouter maintenant.

D'ailleurs, je note que Dj Bertrand a placé Selector dans l'un de ses derniers sets : N°260. Étais-tu au courant Moratto ? Pas si inconnu que ça vraisemblablement.

Non, je n'en suis qu'au N° 200 ! Le titre n'est pas inconnu, il est même sorti chez nous et Bertrand l'a très probablement joué en 1991. Mais ce n'est pas pour autant que ça a un tant soit peu fonctionné.

Ahah...s'agirait-il d'un décrochage ? Je ne sais pas si je l'ai entendu à l'époque. Ceci dit, le hasard fait que tu en parles et qu'il a été joué récemment par Bertrand pour que ça me le mette en tête

Et pour cette semaine, on se replonge dans le son Chicago House de la fin des 80's avec...


Rickster, c'est aussi un nom associé à un seul titre, mais un énorme hymne house qui a surtout fait parler de lui à la période fin 89-début 90 chez nous, Night Moves. Sous ce pseudo se cachait un des pionniers des productions house de Chicago, Rick Siepak. il avait engagé pour ce titre sorti dès 1988 le chanteur Charles Steward et c'était ni plus ni moins que Steve "Silk" Hurley qui s'était chargé du mixage final du titre.

Il fait partie de ceux qui n'ont pas forcément cherché à réitérer un succès grand public pas vraiment prévu à la base, le titre We Got The Music sorti en 89 n'ayant pas obtenu la même attention (sur YT, on ne trouve même que le dub ci-dessous, forcément moins accessible). Deux maxis pressés à peu d'exemplaires sortis bien plus tard dans les 90's (le bien nommé Hard To Find et Freedom, non dispos sur YT) sont venus compléter la discographie. Mais en guise de bonus, je vous propose plutôt une des premières prods de Mr Siepak, antérieure à Rickster : What Does It Take de Mink, sortie en 1986, fait partie des classiques de Chicago de cette génération où les titres du genre ne sortaient encore que très très peu de là-bas.

Pour la semaine prochaine, on repasse dans les années 2000 !

On repart cette semaine dans les années 2000, avec un groupe qui a justement plus particulièrement marqué l'année 2000


A ne pas confondre avec ATB, ATC (pour A Touch of Class) était un boys & girls band au casting international axé dance ou pop-dance qui a comme particularité plutôt intéressante d'avoir été produit par Alex Christensen, autrement dit Mr U96.

Sorti en l'an 2000, l'album Planet Pop a frappé fort d'emblée avec le gros hit Around The World, cover de Pesenka de Ruki wwerch sorti deux ans auparavant, N°1 des ventes de singles "à domicile" dans tous les pays germanophones, et frôlant le Top 10 partout ailleurs, chez nos voisins britanniques autant que chez nous, par exemple. La suite était sortie la même année, My Heart Beats Like A Drum, musicalement exactement la même chose, mais évidemment un peu moins de succès.

Pour nous, le succès du projet s'arrête ici, mais outre le slow Thinking Of You, outre-Rhin ils ont encore réservé en 2001 un accueil plutôt favorable à Why Oh Why ou I'm In Heaven When You Kiss Me, premier extrait du second et ultime album Touch The Sky. En 2002 et 2003, Set Me Free et New York City (sorti sous le nom complet du groupe) viendront refermer le chapitre de leur existence avec des succès bien plus modestes. Limite dommage, car ça commençait enfin à ressembler à quelque chose d'intéressant, ce dernier étant à mon avis leur single le plus réussi.

Ca fait quelques temps qu'il n'y avait pas eu de "groove session" dans ce topic, et il y a des adeptes, c'est pour aujourd'hui !


Celetia, c'est le genre de chanteuse arrivée lors de l'avènement du R&B dans les clubs à la fin des 90's avant la déferlante des années suivantes, mais qui n'a eu qu'un tube à son nom et qui du coup est très vite passée aux oubliettes. Fin 98, Rewind était pourtant bien le titre du genre qui avait le plus de succès dans les clubs français, quelques mois après avoir décroché un petit hit en UK.

Mais ce single du 2eme et dernier album solo de Celetia Martin n'a pas vraiment connu de succès suivant, ça aurait pu le faire avec Runaway Skies, qui avait bénéficié aussi de remixes par Stonebridge, mais ça n'a pas été le cas, tout comme pour Give It Up, en 99 également. Pour le début des années 2000 venait le temps des featurings, en 2001 c'était le temps du très sympa Sorry You Lied To Me pour Masterstepz. Et surtout, la même année, c'était un succès comparable à Rewind avec le très bon également My Friend pour Groove Armada. Plus grand chose de notable pour la suite, en tous cas...

La semaine prochaine, place de nouveau à quelque chose de plus... technologique !

J'avais complètement oublié cette chanteuse! Il faut dire que la chanson Rewind me rappelle vaguement quelque chose. Merci pour la re-découverte

Rewind avait bien marché chez moi, notamment pour sa présence au HDC Skyrock et sur la compil La + Grande Disco 18. Un des rares titres R'n'B que je peux m'écouter en boucle sans saturer.

Pur moi aussi, Rewind est le style de sons du genre qui passait encore plutôt pas mal, une denrée devenue plus rare au fil du temps...

Rien à voir cette semaine, place à un projet connu aussi pour un seul titre chez nous, mais dans un genre tout à fait différent et au printemps 98


Ce titre, c'est Instant Moments, qui a été N°1 des clubs chez nous au printemps 98 et avait même réussi à se classer au Top 50 à l'époque. Cette production hollandaise qu'on devait au DJ hollandais Piet Bervoets avait très vite marché à domicile et puis en Allemagne dès 1997 avant de s'imposer chez nous. Sans tomber dans la techno pouet-pouet caractéristique de l'époque, le titre se révélait tout de même hypnotique tout en restant très répétitif et limité, ce qu'était déjà moins la version vocale sous-titrée Waiting For ou quelques judicieux remixes.

Pour la suite, Piet Bervoets a voulu s'adjoindre les services d'un vrai compositeur pour justement produire un titre plus trancy qui soit moins limité, et il engagea le "nouveau petit génie" de la scène trance hollandaise de l'époque, Benno De Goeij. Le follow-up fut donc Living In A Dream, sorti peu avant l'été 98, qui ne renouvela pas le succès du précédent. Le troisième et dernier R.O.O.S est sorti en 99,sur les traces du précédent, c'est Body, Mind & Spirit. Par la suite, le duo s'orienta vers d'autres productions axées trance dont une qui devint un des plus gros succès du genre, et dont on reparlera une autre fois : Rank 1. Pour ceux qui se souviennent d'une prod de 98 qui a eu un petit succès chez nous à l'époque, Closer de Kinky Plants, c'était eux aussi.

En bonus, un des quelques remixes estampillés R.O.O.S, celui pour la reprise de No Fate par Scooter, et le reload d'il y a deux ans de Instant Moments par DBN, avec quelques passages axés dubstep.

Franchement leurs productions passées sont nettement meilleures que le Instant Moments que j'aimais d'ailleurs assez bien à l'époque. Je me souviens en effet à l'écoute de ce titre que je m'étais dit : "Enfin on est en train de sortir de cette période techno commerciale à la con". Un peu moins fan du remix de Scooter par contre, bien que ce soit un de mes titres préférés du trio.
J'ignorais par contre que se cachait Bervoets derrière cette prod'. Je le connais bien avec son compère de De Goeij dans leur remix de The Orange Theme de Cygnus X qui reste pour moi un réel anthem de la musique trance.