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Des philosophes géants à étreindre et respirer

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Des philosophes géants à étreindre et respirer Empty Des philosophes géants à étreindre et respirer

Message par moratto Dim 16 Déc 2018 - 23:14

Un article dispo ce mois-ci dans Psychologies Magazine et dispo aussi dans la presse quotidienne régionale (où j'ai découvert ça ce week end) m'a suffisamment fait sourire et rappelé un célébrissime titre connu de tous par ici pour que je puisse avoir envie de vous le proposer ici. L'auteur de l'article, Vincent Karche, serait-il un descendant de ce bon vieux Guy Beaujoint ? mrgreen

https://www.lanouvellerepublique.fr/a-la-une/les-arbres-des-philosophes-geants-a-etreindre-et-respirer

Ils fournissent notre précieux oxygène, nous recentrent, nous apaisent et livrent leurs leçons de vie. C’est ce que révèle Vincent Karche, forestier et ténor.

Il les appelle « mes grands frères » et les aime d’amour. Vincent Karche, forestier et aussi ténor d’opéra et professeur de chant, est resté à l’écoute des arbres pour recevoir leurs enseignements. Respirer, s’ancrer dans le présent, se relier aux autres, trouver et respecter son tempo sont quelques-unes des leçons de vie qu’il a reçues de ces philosophes géants. Et qu’il a rassemblées dans un livre (*). Nous pouvons tous en bénéficier si nous passons outre la crainte du ridicule et le scepticisme ricaneur.
Parmi les différents exercices que Vincent Karche propose, nous en avons retenu trois, centrés sur la respiration.

1. Faites connaissance avec un arbre
Au cours d’une balade en forêt ou dans un parc, dirigez-vous vers l’arbre qui vous attire le plus. Mettez-vous debout face à lui, à quelques mètres de son tronc, en vous assurant que vous pouvez le voir de haut en bas. Demandez-lui son accord. Maintenant, sans quitter l’arbre des yeux, ancrez-vous dans le sol, écartez vos pieds d’une distance équivalente à la largeur de vos épaules, puis étalez la plante de vos pieds sur le sol. « Déposez-vous. »
A ce moment-là, sentez le va-et-vient de votre respiration. Votre repère, c’est la paroi intérieure des narines : fraîche à l’inspiration, tiède à l’expiration. Cela se fait tout seul. Dès que ce rythme est installé, faites « pousser » des racines depuis le centre de vos pieds vers le sol, à chaque expiration. Puis, à chaque inspiration, l’énergie monte de ces racines et vous traverse.
Votre réseau racinaire s’étend, s’enfonce, l’arbre vous accompagne. Ses racines touchent les vôtres, s’enlacent aux vôtres. Sentez ces points d’ancrage qui se renforcent à chaque expiration. Il se peut que vous descendiez si profond que vous éprouviez la sensation d’atteindre le centre de la terre. Restez quelques instants ainsi. Sentez-vous arbre. Sentez-vous en connexion avec vous-même, avec l’arbre, entre terre et ciel. Laissez-vous traverser par cette abondance.

2. Respirez avec votre “ jumeau ”
Avant de le chercher en forêt ou dans un parc, commencez par évaluer votre type, chacun renvoyant à une catégorie et non à un arbre en particulier. Êtes-vous « sapin » ou « épicéa » ? Le type « sapin » (sapin, hêtre, charme) a besoin de temps, déteste les situations d’exposition (parler, chanter devant une classe ou un public), il se déploie sur le tard, à mi-chemin de son existence, après un temps d’introspection ou parfois de travail psychogénéalogique pour se mettre en paix avec ses racines, son passé. Le type « épicéa » (épicéa, chêne, châtaignier, pin sylvestre, mélèze) fonce droit devant, tête baissée, dévore la vie dès ses premiers instants sans se préoccuper vraiment des racines ni du futur.
Une fois votre type défini, allez à sa rencontre. Baladez-vous dans un parc ou dans une forêt pour trouver un arbre « sapin » ou un arbre « épicéa » (ou une des variétés qui leur sont associées : pour les reconnaître, n’hésitez pas à consulter Internet). Placez-vous à deux mètres de lui et saluez-le.
Demandez-lui s’il est d’accord. Ressentez votre respiration face à lui : « narine air frais » (inspiration), « narine air tiède » (expiration) – « nous nommons ce processus “ nafnat ” », précise Vincent Karche. Au bout d’un moment, vous aurez sans doute envie d’entrer en contact physique avec l’arbre.

Ses racines touchent les vôtres, s’enlacent aux vôtres
Prenez-le alors franchement dans vos bras. Collez votre tronc au sien, votre cœur au sien, votre front ou votre oreille à son écorce. Sentez-le : son odeur, sa rugosité, sa densité. Sentez sa force. La vôtre. Poursuivez en mode « nafnat ». Ajoutez-y l’enracinement, en visualisant vos racines : un seul pivot large et profond si vous êtes « sapin », de nombreuses racines superficielles et étalées si vous êtes « épicéa ».
Au bout du processus, vous touchez le centre de la terre en mode « sapin » ou vous enserrez toute sa surface en mode « épicéa ». Ce sont là deux types d’ancrages. Respirez le temps qui vous convient et recommencez le plus souvent possible.

3. Connectez-vous à l’autre
C’est le moment de vous connecter à celui qui ne vous ressemble pas, voire qui est votre opposé. Si vous êtes de type « sapin », allez à la rencontre d’un « épicéa » ou d’un autre arbre de lumière : pin, chêne, châtaignier, mélèze. Et si vous êtes de type « épicéa », cherchez un arbre de l’ombre : sapin, hêtre ou charme. Entrez aussitôt en contact physique avec lui, par la main, le bras, la joue, le front ou le corps tout entier. Dès que vous avez trouvé votre position d’équilibre, enclenchez la respiration « nafnat », puis votre ancrage racinaire par les pieds. Ressentez ce que cela vous fait d’être en relation avec celui qui n’est pas comme vous.

Après quelques instants, inspirez en ayant l’impression de gonfler le ventre, ou en ressentant que vous tapissez l’intérieur de votre bassin avec votre respiration. Goûtez cette nouvelle sensation d’inspiration profonde, sans quitter le « nafnat », ni l’enracinement par les pieds. Laissez durer ce moment le temps qui vous convient : deux, cinq, dix, vingt minutes.
Quand vous avez terminé, remerciez cet arbre si différent de vous. Il fait partie de ceux qui pourraient vous tendre la main un jour. Vous pouvez, si vous le souhaitez, lui donner un nom.

(*) « Les douze sagesses des arbres » (Leduc).


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Message par Malik Lun 17 Déc 2018 - 14:53

Putain !! Tu m'as fait peur lol
J'croyais que quelqu'un avait pirater ton compte avec ce nom de topic chelou mrgreen
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Message par moratto Sam 22 Déc 2018 - 22:58

En gardant le titre de l'article originel, disons que ça pouvait en effet favoriser la surprise et créer un effet WTF ! mrgreen
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